thesis

Croissance, ouverture et capacité d'absorption de la technologie : une analyse au travers des cas du Maroc et de la Tunisie

Defense date:

Jan. 1, 2004

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Institution:

Pau

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Inspite of a strong theoretical background, several methodological problems remain at the empirical point of view, which forbid simple and direct relation between openness and economic growth. By highlighting role of agents in the process of technologic diffusion and the consequences of such phenomena, the new growth theories emphasize the interaction between openness trade policy and human capital in the technological capability building. However, it is shown in the theoretical literature related to the underpinnings of the link between openness, economic growth and productivity that this relation is still not well established. We proceed in two stages. In the first one, macro-econometric analyses are carried out on the long term behavior of the openness variables to imports, exports and also the behavior of human capital based on gross rate of schooling. This approach is completed by integrating a decomposition of human capital (i. E. The structure of labor qualification) in the perspective of an aggregate production function, in a way close to the augmented Solow model. The econometric tests allow us to consider the critical role of human capital for economic growth in these countries. The stock of human capital appears to contribute to the long term economic growth. Moreover, it is shown that the interaction between economic growth and openness mobilize more labor qualification in the Tunisian case rather than the Moroccan one

Abstract FR:

Malgré un puissant corpus théorique, les vérifications empiriques des théories du commerce interdisent l’établissement d’un lien simple et direct entre politique d’ouverture et croissance. En soulignant le rôle des agents dans le processus de diffusion technologique, les nouvelles théories de la croissance insistent sur l’interaction du régime commercial et de la mobilisation du capital humain dans l’absorption de la technologie véhiculée par les échanges. Mais les soubassements de telles opportunités de développement demeurent encore mal cernés. Nous tentons d’éclairer le débat sous l’angle des données disponibles au Maroc et en Tunisie. A l’exception de la politique d’éducation, le contexte macro-économique dans lequel s’inscrit l’insertion accrue de ces économies dans la division internationale du travail montre que l’ouverture a été accompagnée par le même ensemble de réformes. Nous nous demandons dès lors, dans quelle mesure ce capital humain participe à la construction d’une capacité endogène d’absorption de la technologie véhiculée par les échanges. Nous procédons en deux temps. L’intégration dans le cadre d’une fonction de production de type Solow-augmentée, d’une décomposition du capital humain selon la structure des qualifications de la main-d’œuvre fait suite aux analyses macro-économétriques de long terme des comportements des variables d’ouverture aux imports, aux exports et du taux brut de scolarisation. Les tests économétriques soulignent le rôle moteur du capital humain pour la croissance au sein des deux économies. Ils démontrent toutefois une plus forte interaction de la population active la plus qualifiée dans le cas de la Tunisie qu’au Maroc