Dépollution et efficacité des instruments économiques en situation d'incertitude sur les coûts
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Abstract EN:
This thesis in the field of environmental economics deals with the effectiveness of economic instruments to reduce pollution within a context of asymmetric information on the cost. The thesis consists of five chapters. The first two chapters are devoted to the presentation of the problem. The next three are the key contributions of the thesis. In the chapter 3, we propose a generalization of the model of Roberts and Spence (1976) in which we consider a transfer function between the regulator and the firms witch is, contrary to the original model, not necessarily linear. Such as modification of the transfer function enables us to duplicate at best of the damage function. The chapter 4 proposes to move to a situation of adverse selection where the regulator knows perfectly the clean-up costs, but is unable to distinguish between the types of firms. We show that the price of permits depends on the price elasticity of permits and on the type of firms. On the one hand, the elasticity determines if it is not preferable that the clean-up would be supported by the firms or subsidized by the regulator. On the other hand, there is a rent that reduces (resp. Increases) the subsidy (price) received (paid) by the firms with a high abatement costs. The firms with low cost exchange permits at the first best price. The chapter 5 examines the effectiveness of the instruments as incentives to firms to adopt a clean technology. The proposed resolution concerns graphical representations and the incentive to innovate is evaluated according to the total economy achieved by the firm in case of adoption of clean technology. When the regulator introduces the hybrid system, we highlight the fact that the incentive for technological change provided by different instruments depends henceforth on the estimation quality of the aggregate cost of cleaning up as well as on the degree of innovation.
Abstract FR:
Cette thèse s'inscrit dans le champ de l'économie de l'environnement. Elle traite de l'efficacité des instruments économiques à réduire la pollution en présence d'asymétrie d'information sur le coût. La thèse est composée de cinq chapitres. Les deux premiers sont consacrés à la présentation de la problématique. Les chapitres qui suivent (3, 4, 5) constituent les apports essentiels de la thèse. Dans le chapitre 3, nous proposons une généralisation du modèle de Roberts et Spence (1976) dans laquelle nous considérons désormais une fonction de transfert entre le régulateur et les firmes qui, contrairement au modèle initial, n'est pas forcement linéaire. Un tel relâchement de la fonction de transfert permet de dupliquer au mieux la fonction de dommage. Le chapitre 4 propose de passer à une situation d'antisélection où le régulateur connaît désormais parfaitement les coûts de dépollution, mais n'est pas capable de distinguer les types de firmes. Nous montrons que les prix de permis dépendent de l'élasticité-prix des permis et du type de la firme. Cette élasticité détermine, d'une part, s'il n'est pas préférable que la dépollution soit supportée par les firmes ou subventionnée par le régulateur. D'autre part, il existe une rente qui réduit (resp. Augmente) la subvention (le prix) reçue (payé) par les firmes à coût de dépollution élevé. Les firmes à coût faible échangent les permis au même prix du premier rang. Le chapitre 5 étudie l'efficacité des instruments à inciter les firmes à adopter une technologie propre. La résolution proposée porte sur des représentations graphiques et l'incitation à innover est évaluée en fonction de l'économie totale réalisée par la firme en cas d'adoption de la technologie propre. Lorsque le régulateur introduit le système hybride, nous mettons en évidence que l'incitation au changement technologique, fournie par les différents instruments, dépend désormais de la qualité de l'estimation du coût agrégé de dépollution ainsi que du degré de l'innovation.