Abstract FR:

Le point de départ de la thèse est que la notion de flexicurité peut être remise en question à cause d’un manque de recherche empirique résultant des différents contextes nationaux et niveaux d’analyse. Le cadre théorique de l’analyse se fonde sur les théories de l’appariement et l’approche des Marchés Traditionnels du Travail. Les principaux résultats concernent tout d’abord la comparaison internationale des marchés du travail : les indicateurs utilisés montrent des convergences institutionnelles parmi cinq systèmes économiques. Les arrangements contenus dans le modèle danois enregistrent les meilleurs résultats concernant la tension sur le marché du travail et le taux de chômage. Sur le cas plus précis du Danemark, la prise en compte de la perspective microéconomique apporte des éclairages nouveaux sur la face cachée de la flexicurité. Premièrement, nous mettons en évidences qu’un certain nombre de firmes utilisent simultanément les formes internes et exter,nes de régulation. Nous argumentons que l’adaptation des entreprises favorise la segmentation entre les groupes de salariés. Deuxièmement, nous avons relevé une hétérogénéité des effets après le passage par les dispositifs d'activation. Les programmes pour l'emploi dans le secteur privé enregistrent les meilleurs résultats. Des effets positifs mais faibles ont été observés pour les dispositifs de formation et ceux liés à l'aide renforcée tandis que, les programmes pour l'emploi dans le secteur public enregistrent des effets négatifs.