thesis

La guerison de l'epileptique : marc 9, 14-29

Defense date:

Jan. 1, 1992

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Abstract EN:

The story of the healing of the epileptic n(mk 9,14-29) is the result of evolution in several stages. To a primitive story of an exorcism (vv. 17-18. 20bc. 25-26a) were added the vv. 21sq. 26b-27. At this stage before mk the emphasis was put on the difficulty of the case in order to highlight the character of the thaumaturge. On the basis of the disciples' failure (v. 18b) in which he discerns some disbelief, mk introduces the theme of faith (vv. 19. 23sq) and that of prayer (vv. 28sq), for him both realities being connected. Faith is shiving against incredulity (v. 24); only prayer (v. 29) can prevent the faithful from succumbing to its attacks. Mk insists of the christology of the story. He adds the blame of v. 19 and "i chrge thee" (v. 25). This emphatic "ego" and the denunciation of unbelief expresses the authority of the son of god. He holds the power over both the devil and the death as mk emphasizes when he adds "taking him by the hand" (v. 27). This meaning is evident for the community. But jesus is not only the son of god. He is as well the son of man who is going to his death. Mk reminds us of this when he inserts in the text the questions of v. 19c wich are a veiled announcement of the passion. Our text therefore must be read in the light of mk's intention is to link two indissociable aspects of jesus: the son of god and the son of man. The fulfilment of jesus' identity is accomplished on the cross not at the moment of the transfiguration. . .

Abstract FR:

Le recit de la guerison de l'epileptique (mc 9,14-29) est le fruit d'une evolution en plusieurs etapes. A un recit d'exorcisme primitif (vv. 17-18. 20bc. 25-26a), on a ajoute les vv. 21s. 269b-27). A ce stade premarcien, l'accent etait mis sur la difficulte du cas aux fins de majorer la figure du thaumaturge. Mc, sur la base de l'echec des disciples (v. 18b) dans lequel il reconnait de l'incredulite, introduit le theme de la foi (vv. 19. 23s et de la priere (vv. 28s), ces deux realites etant liees pour lui. La foi est en tension avec l'incredulite (v. 24); seule la priere (v. 29) peut empecher le croyant de succomber sous ses assauts. Mc accentue la christologie du recit. Il ajoute le blame du v. 19 et "moi, je te l'ordonne" au v. 25. Cet "ego" emphatique et la denonciation de l'incredulite expriment l'autorite du fils de dieu. Celui-ci a pouvoir sur le demon et la mort comme mc le souligne en ajoutant: "prenant sa main" (v. 27). Ce sens est transparent pour la communaute. Mais jesus n'est pas que le fils de dieu, il est aussi le fils de l'homme allant a la mort. Mc le rappelle en inserant les questions du v. 19c qui constituent une annonce voilee de la passion. Notre recit est donc a lire a la lumiere de la theologie marcienne de la croix. La volonte de mc est de lier deux aspects indissociables de jesus: le fils de dieu et celui de l'homme. L'accomplissement de l'identite de jesus s'effectue sur la croix et non a la transfiguration. Et ce qui est vrai pour jesus l'est aussi pour les disciples et la communaute de mc: on ne peut participer a la resurrection sans passer par la croix l'accomplissement public du miracle (vv. 14. 25) confere a la pericope la meme portee parenetique que mc 8,34.