La relazione a Dio in Jean-Jacques Olier : o la via del néant
Institution:
Paris, EPHEDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
To start from the Baruzi's distinction between interpretation of mystical experience and mystical literature, it become possible to introduce a study on Jean-Jacques Olier that aims to analyze the spiritual langage of this author, whose Mystic's fame has often concentred the researches on his life. So it's matter of choosing another way, driven by the intention of study less the history of a personnal existence than Olier's work that permits to describe a history of words. The lexical analysis is articulated in different degrees : from the notion of humility to sacrifice's theme, from self-abnegation to detachment, often through the idea of annihilation. Finally, by defining these words we'll b able to follow soul's mystical itinerary as far as her union with God.
Abstract FR:
"A partir d'une distinction empruntée à Jean Baruzi, en tre interprétation de l'expérience mystique et interprétation de la littérature mystique, il devient ainsi possible d'introduire un travail sur Jean-Jacques Olier qui vise à saisir le langage spirituel d'un auteur dont la renommée du Mystique a souvent orienté l'analyse de ses oeuvres vers l'intérêt pour l'aperçu biographique. Il s'agit de tenter une autre voie, animé de l'intention d'étudier moins l'histoire d'une existence individuelle que les textes qui se pretent à reconstruire une véritable histoire de mots, en définissant l'itinéraire mystique de l'âme jusqu'au plus haut degré de la contemplation, à savoir l'union à Dieu sans intermédiaire. Cette analyse lexicale est articulée en plusieurs niveaux : de la notion d'humilité au thème du sacrifice, de l'abnégation au dénuement, toujours en passant par le terme d'anéantissement. Il n'est pas question donc de réécrire l'histoire spirituelle d'un individu en particulier mais de décrire le trajet mystique du "Wandersmann" en voyage vers Dieu, bien sous-enendu que le sujet qui suit cette route reste anonyme, étant donné que les hommes, dit Olier, sont des "gens de néant"