Ard-Yašt de l'Avesta : texte, traduction, commentaire et glossaire
Institution:
Paris, EPHEDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
The zoroastrian religion, allotted to Zoroastre, its prophet, comprises a sacred text: Avesta (: praise). This text is composed of five parts: Yasna; Visprad; Yašts; Xorda Avesta and Vidēvdād. The text which relates to our linguistic research belongs to the part of the Yašts. The Yašts are the collections of individual hymns, addressed to the divinities other than Ahura Mazdā. We have 21 Yašts which the 17e is called Ard Yašt. This Avestan text, in 61 stanzas, is devoted to Aú i: the goddess of the reward, the richness and the chance. Aú i is a very old goddess, who, after the appearance of the new faith, adapted to the religion of zoroastrianism. Ard Yašt carries a remarkable literary value. We will find there many beautiful images of the Iranian family, her ethics, its beautiful scented houses, as well, the catalogue of worshipers (:Haošiiaŋha, Yima, Θraētaona, Haoma, Kauui Haosrauuah, Zaraýuštra and Vīštāspa). Moreover, we find, the ancients unique myths, which give reference to the society, where Aúi was perhaps born. Then, complaints of Aúi against her enemies: people who are especially against the fertility and who do not comply with the rules of the legitimate family life. Also, there are strange religion rituals. It deserves to know that the meeting of Zaraýuštra with goddess Aúi , is one of the most romantic parts of Avesta. We tried here to treat the Avestan text and to give a translation, accompanied by the comments, concerning the difficulties of this Yašt and then, we would have the Avestan glossary.
Abstract FR:
La religion zoroastrienne, attribuée à son prophète Zoroastre, comporte un texte sacré : l’Avesta (: éloge). Ce texte est composé de cinq parties : le Yasna; le Visprad; les Yašts; le Xorda Avesta et le Vidēvdād. Le corpus que nous avons étudié appartient aux Yašts. Ce mot désigne les recueils d’hymnes individuels adressés aux divinités autres qu’Ahura Mazdā. Nous disposons de 21 Yašts. Notre thèse porte sur l’un d’entre eux, le 17e, nommé « Ard Yašt ». Ce texte avestique récent de 61 strophes est consacré à Aú i, la déesse de la récompense, de la richesse et de la chance. Aú i est une déesse attestée très anciennement et Après l’apparition de la nouvelle foi, elle s’est adaptée à ce panthéon. L’Ard Yašt présente une valeur littéraire exemplaire. Nous y trouvons nombre de belles illustrations de la famille iranienne, envisagée à travers son éthique, ses ravissantes demeures parfumées, ainsi que le catalogue des sacrifiants (: Haošiiaŋha, Yima, Θraētaona, Haoma, Kauui Haosrauuah, Zaraýuštra et Vīštāspa). De plus, il est seul à évoquer certains mythes archaïques qui font référence à la société où Aú i est peut-être née. Il parle aussi des gémissements d’Aúi contre ses ennemis, qui sont surtout les gens hostiles à la fertilité et qui ne respectent pas les règles de la vie familiale légitime, et il évoque certains rituels religieux étranges car appartenant sans doute à un stade antérieur de la religion. Il convient également de signaler que la rencontre de Zaraýuštra avec la déesse Aú i constitue l’une des parties les plus romantiques de tout l’Avesta. Cette thèse a voulu étudier le texte avestique de l’Ard Yašt en en donnant une traduction, accompagnée des commentaires sur les difficultés de ce Yašt. Nous avons ensuite établi un glossaire avestique.