Analyses économiques du marché du travail et politiques de l'emploi dans les territoires palestiniens
Institution:
Aix-Marseille 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The Palestinian economy has been totally dominated by Israel since the occupation of the Palestinian territories 1967. This relation between the two economies translated in several forms, the trade, fiscal, custom, labour, and industry and showed a very high degree of interdependency. However, the Palestinian economy benefited such a growth from the integration between the two economies, even if this integration remains unclear, high degree of labour integration; low degree of trade integration; no policy tools available to correct imbalances. West Bank and Gaza experience of growth path passed by a certain convergence comparing with the Israeli economy, but in a certain point started to diverge, which make the case of the Palestinian economy more complex. Labour relations will continue to be important for both the Palestinian and the Israeli economies. However, they need to be based on economic priorities rather than on security as defined unilaterally by one side.
Abstract FR:
L'économie palestinienne a été dominée par Israël depuis l'occupation des territoires en 1967. L'interdépendance des deux économies concerne notamment, le commerce, la fiscalité, le travail et l'industrie. Cette intégration croissante entre les deux économies, a bénéficié à l'économie palestinienne, cependant elle présente des ambiguïtés, avec une intégration du travail élevée et une intégration commerciale faible. On constate une absence d'outils appropriés et une carence politiques pour corriger les déséquilibres. L'expérience de la Cisjordanie et de Gaza, en matière de croissance, a montré d'abord, une certaine convergence avec l'économie israélienne, mais, à un moments donné, elle s'est atténuée, ce qui constitue un handicap pour l'économie palestinienne. Les rapports du travail continueront à être importants pour les économies palestiniennes et israéliennes. Cependant, ils doivent être basés sur des priorités économiques plutôt que sécuritaires, comme définies unilatéralement.