La compétitivité des économies en transition : le cas de la Hongrie
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Entre 1989 et 1999, la Hongrie est passée d'une économie planifiée à une économie de marche viable et a entamé en 1998 des négociations formelles d'accession à l'Union européenne. L'intégration, ou la réintégration, d'un pays en transition sur les marchés mondiaux pose la question de sa capacité à affronter la concurrence internationale, i. E. De sa compétitivité. La recherche situe les avantages de coûts de production (coûts de travail) parmi les facteurs de compétitivité, dans une optique tridimensionnelle : l'entreprise, les branches d'activité et l'économie dans son ensemble. Elle repose sur les statistiques et le comportement des acteurs de la période transitionnelle. Une enquête auprès d'entrepreneurs hongrois, fondée sur la compétitivité en tant que "concept latent", révèle que les coûts de production ne sont pas les premiers déterminants de compétitivité. Ils n'apparaissent qu'en cinquième position, après les facteurs suivants : l'adaptation du processus de production à chaque type de marché, le produit lui-même, la part de marché et, en première position, les investissements directs étrangers. Attirer les capitaux étrangers est un signe de compétitivité et la Hongrie représente la première destination des investissements étrangers parmi les pays en transition. Pour autant leur rôle dans la restructuration reste incertain. L'analyse par branche d'activité souligne les avantages compétitifs en termes de coûts. La mesure des mouvements de change réels, par référence aux coûts de travail unitaires du secteur expose, met en évidence la dépréciation réelle du forint hongrois, en plus de sa sous-évaluation. Un autre signe marque les progrès de l'économie hongroise : les valeurs ajoutées par branche, mesurées en termes de coûts mondiaux, apparaissent positives (à l'exception de la sylviculture). Le modèle de décomposition de la croissance complète l'étude des avantages de coûts et de change par branche. Il souligne le rôle de la demande intérieure et du changement technologique dans l'évolution de la production en volume. Il distingue aussi les branches dynamiques des activités atones de l'économie hongroise.