Une évaluation microéconométrique des politiques d'emploi en faveur des jeunes
Institution:
Toulouse 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This work deals with the evaluation of some public employment policies (alternated training programs, community jobs, courses for the initiation into the working life, training courses for the 16 to 25-year-olds) set up in France during the eighties to improve the labour market prospects of young people. It's based on the estimates of a multi-states multi-spells transition model and of a structural model of job search and transition among unemployment, training courses and employment. The econometric analysis is conducted on subsamples provided by the "suivi des chômeurs" survey collected by the INSEE over the period November 1986- May 1988. Estimates put forth the following results: the experience of subsidized jobs with alternated training periods increases the probability to accede to stable jobs at the end of a subsequent unemployment spell and is associated to a higher average duration for regular jobs; community jobs are associated with a highly probable re-entrance into public programs. It also appears that the experience of any employment program makes easier the transition to employment for least educated people, and that the experience of an alternated training contract induces higher job offers.
Abstract FR:
Le travail présente dans cette thèse réalise une évaluation des mesures d'emploi (contrats de formation en alternance, tuc, sivp, stages 16-25 ans), instituées par le gouvernement français au milieu des années quatre-vingt, en faveur des jeunes âgés de 16 à 25 ans. Il repose sur les estimations d'un modèle de transition multi-états multi-épisodes et d'un modèle structurel de recherche d'emploi et de transition entre chômage, stages et emploi. L'analyse empirique a été réalisée à partir d'échantillons issus de l'enquête "suivi des chômeurs" réalisée par l'INSEE sur la période novembre 1986- mai 1988. Les résultats montrent que le passage par des contrats de formation en alternance favorise la transition du chômage vers l'emploi et est associé à des durées moyennes de cdi plus élevées et que le passage par un tuc entraine plus fréquemment un retour vers une mesure d'emploi. Il apparait aussi que le passage par une mesure d'emploi, quelle que soit cette mesure, améliore l'employabilité des moins diplômés et que le passage par une mesure relevant de la formation en alternance s'accompagne d'offres de salaire plus élevées. En conclusion, les contrats de formation en alternance apparaissent comme les mesures les plus efficaces, quel que soit le niveau de formation du jeune chômeur.