Abstract FR:

Nous étudions les facteurs invariants propres à toutes les réformes. Nous déterminons trois fondamentaux à propos de l'acceptation des réformes par le agents: impact de la crise économique, rôle des institutions et rôle du soutien individuel. La crise économique semble favoriser l'émergence de réformes à travers la diminution de l'utilité des agents. Ces derniers vont réformer pour retrouve leur niveau antérieur. Nous montrons par le développement d'un modèle dynamique l'importance de bien déterminer l'intensité de la crise pour savoir si elle sera suffisante pour provoquer la réforme. Existe t-il des instituions qui favorisent ou défavorisent les réformes? Nous répondons que l'important est la cohérence institutionnelle et qu'il faut rejeter l'idée d'un design institutionnel optimal a priori. Pour cela nous construisons un modèle qui intègre les dimensions formelles et informelles qui met en évidence l'impact de la taille des groupes et l'existence d'un biais de statu quo. Nous étudions les déterminants individuels au sujet des réformes pro marché des années 90 qui poussent les agents à soutenir ou à s'opposer aux réformes. Nous concluons qu'il existe des profils types qui soutiennent les réformes et inversement. Nous développons une étude économétrique qui porte sur les pays d'Europe Centrale et Orientale entre 1991 et 1996 en nous appuyant sur l'Eurobaromètre. Nos résultats confirment ceux des autres études et montrent aussi l'importance d'étudier précisément l'impact des catégories socioprofessionnelles En conclusion, nous avons été au-delà des apparentes différences à propos des réformes et nous démontrons l'importance de trois déterminants fondamentaux.