Le coût du vote dans les choix publics
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Economic analysis of policy sprang from the concept a voter stands up for his interest. Vote allows to name ruling institutions. Voting presents 2 important types of costs. One to emerge a ruling institution and the second to allow its upholding. Coalition emerges by expression of wills. Voting is a paradox : why a voter votes when the probability of his vote cannot change anything. Civic duty or minimax regret can be an explanation. Vote must be analyse like a phenomenous of general equilibrium too. The hypothesis of median voter has been considered like a factor of decision for a long time. His preference corresponds with the production of public goods. In seventies, the idea of voter's under revelation of preferences brought round the theory of probabilistic voting. The constitution of ruling coalition carried out after the achievement of a size which is large enough to provide a safety margin, and realization of logrollings. Only an representative democracy is possible for a ruling coalition. The second type of cost is upholding of the coalition. Games theory allows to analyse voter's interactions and wealths repartition. The ruling coalition must satisfy its members in relation to their influence (interest groups) to remain structured. The distributed part of wealths allows stability, avoiding a riposte. The ruling coalition must take in consideration the interests of minority. Furthermore the ruling coalition will research its reelection. According to nordhaus it would manipulate the macroeconomic circumstances at the end of legislature (decrease in unemployment by inflation and conversely after the election). The democratic life is a competition for the power. This competition implies a double cost, a cost of formation and upholding of the ruling coalition. But the ruling coalition. But the existence of democracy supposes rules which decrease the costs. Paradoxically, this competition by its mechanisms decreases its own costs.
Abstract FR:
L'analyse économique de la politique est née de l'idée d'un électeur défendant son intérêt. Le vote permet de designer les institutions dirigeantes. Voter présente 2 grands types de coût : pour dégager une coalition dirigeante et pour la maintenir. Une coalition émerge grâce à l'expression des volontés. Le fait de voter est un paradoxe : pourquoi l'électeur vote-t-il alors que la probabilité que son vote change quelque chose est négligeable? Le sens civique ou le regret minimax permettent une explication. Il faut y ajouter l'analyse du vote d'un point de vue d'équilibre général. L'hypothèse de l'électeur médian fut longtemps défendue comme facteur de décision. Sa préférence coïncide avec la production de biens publics. Dans les années 70, la notion d'irrationalité de révélation des véritables préférences amène à la théorie du vote probabiliste. La constitution de la coalition dirigeante s'effectue après l'obtention d'une taille suffisamment large pour assurer une marge de sécurité, et la réalisation de logrollings (échanges de vote entre 2 coalitions en excluant une troisième). Le seul cadre institutionnel concevable pour une coalition dirigeante est la démocratie indirecte. Le deuxième grand type de coût réside dans l'existence même de la coalition dirigeante. La théorie des jeux permet d'analyser l'interaction des agents et la répartition des richesses. Pour se maintenir structurée la coalition dirigeante doit satisfaire ses agents suivant leur poids mutuel (groupes d'intérêt). En effet le montant de richesses alloue permet une stabilité, évitant une riposte. La coalition dirigeante doit aussi prendre en compte les intérêts de la minorité. Enfin la coalition majoritaire cherchera à se faire réélire. Pour cela d'après Nordhaus elle manipulerait la conjoncture macroéconomique en fin de mandat (diminution du chômage par l'inflation et inversement après la réélection). La vie démocratique est une lutte pour le pouvoir. Cette lutte entraine un double coût, de formation et de maintien de la coalition dirigeante. Mais l'existence de la démocratie suppose des règles qui viennent les atténuer. Paradoxalement cette lutte par ses mécanismes diminue ses propres coûts.