Pour une éthique de la finitude : l'essor des biotechnologies et la question de l'homme
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Quels sont les principes qui nous sont aujourd'hui nécessaires pour apprécier moralement les biotechnologies, qui agissent sur le corps humain comme sur une chose alors que celui-ci est un attribut essentiel de notre « personne ». A cette question fondamentale, la thèse propose une réponse en établissant que la passivité nous dispose à la moralité en nous portant à la reconnaissance d'autrui. La rencontre d'autrui, notamment dans la vie amoureuse, suppose une forme d'acceptation de soi, une prise en compte de l'involontaire corporel bien éloignée du volontarisme exacerbé qui se déploie au niveau de la maitrise technique sur les corps que promeuvent les biotechnologies. La réflexion se développe selon cinq moments. La confusion des débats, rappelée dans un premier temps, rend sensible l'intérêt d'un bilan raisonne des recherches en cours et d'une élaboration des questions éthiques qu'elles soulèvent, bilan auquel une seconde partie est consacrée. A ces questions, il existe plusieurs styles de réponses. La troisième partie dégage leurs principes et la commune difficulté sur laquelle elles échoppent, celle de la détermination du sujet de l'éthique. De la une quatrième partie, qui aborde cette question sous la forme d'une méditation sur la finitude, et ou les linéaments d'une éthique de la finitude sont poses. La dernière partie met en évidence la fécondité éthique de cette anthropologie renouvelée et situe les uns par rapport aux autres les problèmes éthiques d'une part, juridiques d'autre part.