Les stratégies bancaires face au risque : application au marché français
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Today, banks around the world are affected by the consequences of poor Risk Management. No bank is actually able to know exactly the level to which it is exposed. There are multiple Risk sources indeed and the correlation between their different types: market risk, liquidity risk and credit risk, play a crucial role in the management process. Recent examples, such as the Subprime crisis, illustrate how the Credit Risk led to the failure of banks and leads to a chain of events originated in the Market Risk accompanied by a Liquidity Crisis. The efforts made by banks and supervisory authorities from the 1980’s have generated strong growth in Risk Assessment and Management. The Value at Risk (VAR) has become the baseline measurement and assessment approaches have proliferated. The VaR models, initially developed for Market Risk, were allowed to assess Credit Risk. However, since their introduction, the effectiveness of such models became the subject of an important debate. It is from this premise that we are trying to make a comparative study of the main approaches used in these models through an application to the French market. During this first investigation, we emphasize the necessity and importance of the econometric approach. In the field of Risk Management, the debate focused on the contributions of transfer and diversification of Risk techniques and also on the performance of hedging strategies. We highlight the theoretical foundations of these hedging strategies, and then we analyze their effectiveness. More specifically, we focus on the performance of a separate rate risk hedging strategy compared to the performance of a strategy of simultaneous hedging. In considering an analytical framework of mean-variance and a bank which replicates the French banking system, we show that the simultaneous strategy performance exceeds the one of a separate hedging strategy.
Abstract FR:
Aujourd'hui, toutes les banques à travers le monde sont concernées par les conséquences d'une mauvaise gestion du risque. Le risque est partout et aucune banque n'est à même d’en connaître précisément le niveau d’exposition. Ses sources sont multiples et la corrélation entre ses différents types (risque de marché, risque de liquidité, risque de crédit, …) joue un rôle crucial dans les processus de gestion. Des exemples récents, comme la crise des subprimes, illustrent comment le risque de crédit conduit à la défaillance d’établissements bancaires et aboutit à une chaîne d’événements dont l’origine est le risque de marché accompagné d’une crise de liquidité. Les efforts engagés par les banques et les autorités de contrôle à partir des années 1980 ont engendré un fort développement dans les domaines de l’évaluation et de la gestion des risques. La Valeur à Risque (VaR) est devenue la mesure de référence, et les approches d’évaluation se sont multipliées. Les modèles VaR, développés initialement pour les risques de marché, ont été autorisés pour évaluer le risque de crédit. Or, l’efficacité de tels modèles a fait, depuis leur introduction, l’objet d’un grand débat. C’est à partir de ce constat que nous nous efforçons d’effectuer une étude comparative des principales approches utilisées dans ces modèles grâce à une application au marché français. Lors de cette première investigation, nous mettons l’accent sur la nécessité et l’importance de l’approche économétrique. Dans le domaine de la gestion des risques, le débat s’est concentré d’une part sur les apports des techniques de diversification et de transfert des risques et d’autre part sur les performances des stratégies de couverture dont nous mettons en évidence les fondements théoriques pour ensuite analyser l’efficacité. Plus précisément, nous étudions la performance d’une stratégie de couverture séparée des risques de taux par rapport à une stratégie de couverture simultanée. En considérant un cadre d’analyse moyenne-variance et une banque qui reproduit le système bancaire français, nous montrons que la stratégie simultanée surpasse la stratégie séparée.