thesis

L'intelligence et la vie des animaux selon Aristote

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris, EHESS

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

La question de l'intelligence des animaux chez aristote est abordee a partir de la psychologie des facultes et de l'etude des comportements. Il s'agit de mettre en place les diverses formes d'intelligence animale en les reliant aux differents modes de vie que peuvent adopter les animaux afin de pouvoir soutenir que cette notion n'a rien de metaphorique et qu'elle est au contraire zoologiquement bien fondee, la partie ethologique de la zoologie ne contredisant donc pas l'ethique. A travers l'analyse des facultes mises en jeu dans le mouvement local et les actions vitales accomplies par les animaux (desir et faculte cognitive, a commencer par la memoire et la phantasia), mais aussi grace a l'elaboration de la notion de langage animal chez aristote, j. -l. L. Cherche a montrer que si la participation des autres animaux que l'homme a l'experience est minime par rapport a ces derniers, elle ne se reduit pourtant pas a rien et se diversifie en fonction des actions qu'ils ont a accomplir selon leurs differents modes de vie, d'alimentation et de reproduction. C'est pourquoi chaque grand genre animal (insectes, poissons, oiseaux, " mammiferes ") est aussi etudie separement afin de pouvoir etablir pour les especes les plus caracteristiques de chacun de ces grands genres quel est leur mode de vie privilegie (solitaire ou gregaire ; disperse ou politique) et quel est leur type d'intelligence (besogneuse, sociale, familiale. . . ). Enfin, puisque aristote qualifie de "politiques" d'autres animaux que l'homme (abeilles, guepes, fourmis, grues) et qu'il semble que cette denomination n'ait rien non plus de metaphorique, j. -l. L. Se demande quel peut bien etre de ce point de vue le propre de l'homme puisque la tendance dans laquelle aristote cherche a enraciner le caractere naturellement politique de l'homme, c'est-a-dire la tendance a laisser apres soi un autre pareil a soi-meme, n'a rien de proprement humain.