Effets macro-économiques des politiques publiques incitatives
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This work presents some public policy rules in a mix-economy. Following analytic methods of optimal fiscal policy and costs-benefits theories it shows that these recommendations depend on the goals of the government and on the constraints of the whole economy. The chosen analytical framework is the intertemporal equilibrium model with some government. Public intervention is described by two features : a provision of a pure public good and some distorsives tax instruments. The evaluation of the public policy is based upon a social welfare function. The first part presents some optimal public policy rules in an intertemporal framework with heterogeneous households. The novelty of the work lays in the private profits, some additional constraints on the fiscal power and on the adoption of the primal approach for the reasoning. The second part deals with the "extension" of the previous results in a dynamic macro-economic framework. The main subjects studied are those of the fiscal equivalence,the conditions under which the capital incomes are taxed at the long-run range and the link between the public provision and its distorsive financing. The aim of the last part is to analyze the public debt in the previous context. We study the macroeconomic and welfare effects of some deficit policies when the ricardian equivalence fails to hold because public policy is distorsive. We conclude that the nature of the deficit policy and the parameters of the economy greatly matter in the determination of these effects.
Abstract FR:
Cette thèse analyse des règles théoriques qui guident la conduite de la politique publique dans une économie mixte. Il s'agit de préciser comment ces recommandations, obtenues grâce aux méthodes analytiques des théories de la fiscalité optimale et de l'analyse coûts-bénéfices, sont intimement liées aux objectifs qui sont assignés à la puissance publique et aux contraintes issues de l'environnement économique. Le cadre théorique de référence retenu est celui de l'équilibre général intertemporel en présence d'un gouvernement. L'intervention publique y est schématisée par deux actions : la fourniture d'un bien public pur et l'exercice d'un pouvoir fiscal limité à l'utilisation d'instruments distorsifs afin de financer cette activité. Le critère retenu pour évaluer la politique publique est une fonction de bien-être social. La première partie présente des règles issues de la théorie normative de la fiscalité pour une économie atemporelle, peuplée de ménages hétèrogenes. L'originalité du travail réside dans le rôle des profits purs privés, dans la présence de contraintes supplémentaires sur le pouvoir fiscal de l'état et dans la démarche primale de résolution. La seconde partie a pour objet l'"extension" des résultats précédents au cadre dynamique de la macro-économie théorique contemporaine. Sont traitées en particulier les questions d'équivalence fiscale, des conditions sous lesquelles l'imposition des revenus du capital est désirable à long-terme et de l'interaction entre l'offre du bien public et les instruments fiscaux disponibles. La dernière partie détaille le rôle de la dette publique dans ce contexte dynamique en analysant comment des politiques de déficit affectent les variables agrégées et le bien-être lorque l'équivalence ricardienne n'est pas assurée du fait d'instruments de politique distorsifs. En conclusion ces effets dépendent surtout de la nature du déficit et des paramètres de l'économie.