thesis

Le développement du secteur spatial en Europe : les relations État-industrie

Defense date:

Jan. 1, 1986

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Institution:

Toulouse 1

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The space sector offers new scientific, economical, technological and military stakes. Its growth is ruled by the importance of the states intervention in the establishment of the institutions and the financing of the programmes. In Europe, the fist attempts at a supranational cooperation has resulted in the division of tasks and in the juxtaposition of several organizations. After the failure of these programmes (burst of the launcher Europa), the European space agency has set "europeanized plans" (Ariane, Spacelab,. . . ) Organized under the management of a single country. This solution is based on the results of financial and industrial transactions between the members. These new kinds of cooperation and the specialization of the technical competences question the market conventional mechanisms. A real process of control of the competition and of the conditions of price fixing takes place. Space agencies cooperate with the prime contractors. These conditions of development and production originate in the importance of the technical and industrial risks as well as the particular conditions of consumptions and sale of these means. The economy of the space sector is moving towards the planning of works and towards the economical calculation of their values. However, the defence of private and national interests limits the economical efficiency of the whole. On a national or European field the overstepping of competition by another kind of control sets new problems as for a more rational distribution of labour and a better definition of the methods of management.

Abstract FR:

Le secteur spatial présente de nouveaux enjeux scientifiques, économiques, technologiques et militaires. Son développement est dominé par l'importance de l'intervention des états dans la création des institutions et le financement des programmes. En Europe, les premières tentatives de coopération à caractère supranational se sont traduites par un morcellement des tâches et la juxtaposition de plusieurs organisations. Apres l'échec de ces programmes (explosion du lanceur Europa. . . ), l'agence spatiale européenne a mis en place des "projets européanisés" (Ariane, Spacelab. . . ) organisés sous la direction d'un seul pays. Cette solution s'appuie sur les résultats des négociations financières et industrielles menées entre les états membres. Ces nouvelles formes de coopération et la spécialisation des compétences techniques conduisent à une remise en cause des mécanismes classiques du marché. On assiste à un véritable processus de régulation de la concurrence et des conditions de formation des prix. Des rapports de coopération s'instaurent entre agences spatiales et maitres d'œuvre. Ces conditions de développement et de production ont pour origine l'importance des risques techniques et industriels, ainsi que les conditions particulières de consommation et de vente de ces moyens. L'économie générale du secteur spatial s'oriente alors vers une tendance à la planification des travaux et au calcul économique de leur valeur. Cependant, la défense d'intérêts nationaux et privés limite l'efficience économique de l'ensemble. Sur un plan national ou européen, le dépassement de la concurrence par un autre mode de régulation pose ainsi des problèmes nouveaux quant à une répartition plus rationnelle du travail et à une meilleure définition des formes de gestion.