Ouverture et croissance : le cas de la République populaire de Chine
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
At the end of the 70s the people's republic of China launched a reform and opening up process which led it to develop its external relationships and induced large benefits, among which a dramatic economic growth. This thesis focuses on the mechanisms which can explain the link between the chinese open-door policy and its impressively high economic growth. In order to give the analytical framework necessary to understand the enjeux and the mechanisms of the shift of china towards a market economy, it first examines the characteristics of the chinese growth in a long term perspective and proposes a panorama of the changes which occurred since the end of the 70s. It then presents a theoretical framework of the relationship between openness and growth which enables to examine the channels and the modalities through which international trade, either in goods or in technologies, may play a leading role in the growth process of an economy. It also develops a model of endogenous growth which highlights a dynamics between foreign investment and economic growth and which is used in the empirical analysis conducted in the last part of the thesis. The latter gives an explanation of the economic growth of chinese provinces based on one hand, on the dynamics between foreign investment and growth and, on the other hand, on a dynamics due to the geographical propagation of growth itself. The study of growth at a provincial level enables to identify the inflow of foreign capital, through the channel for technology transfer, as a main driving element in the chinese growth process. This analysis is finally completed with an evaluation of the interdependence of growth between chinese provinces and, within provinces, between cities. This last step allows to describe growth propagation phenomena and thus to give a complementary view of the chinese growth process.
Abstract FR:
La république populaire de Chine s'est engagée à la fin des années 70 dans un processus d'ouverture et de réforme qui l'a conduit à développer ses relations avec l'extérieur et a été accompagné d'une croissance économique exceptionnelle. L'objet de cette thèse est de décomposer les mécanismes du lien entre la politique d'ouverture de la chine et sa croissance économique extrêmement rapide. Afin de donner le cadre d'analyse nécessaire à la compréhension des enjeux et mécanismes du passage de la Chine à une économie de marche, elle examine tout d'abord les caractéristiques de la croissance chinoise dans une perspective de long terme et propose un panorama des changements qui ont affecté cette économie depuis la fin des années 70. Elle présente ensuite un cadrage théorique de la liaison entre croissance et ouverture qui permet d'examiner les possibilités et les modalités par lesquelles l'échange international, sous forme de biens ou de technologie, peut jouer un rôle moteur dans le processus de croissance d'une économie. Elle développe également un modèle de croissance endogène qui met en valeur une dynamique entre investissement étranger et croissance et sert de base à l'analyse empirique conduite dans la dernière partie de la thèse. Celle-ci propose une explication de la croissance économique des provinces chinoises s'appuyant d'une part sur la dynamique investissement étranger-croissance et d'autre part sur une dynamique de propagation géographique de la croissance. L'étude de la croissance des provinces chinoises permet d'identifier l'afflux de capitaux étrangers, canaux de diffusion d'une technologie et d'un savoir-faire comparativement plus avances, comme un élément essentiel du processus de croissance de la chine. Cet examen est enfin complété par une évaluation de l'interdépendance de la croissance entre les provinces chinoises et, à l'intérieur des provinces, entre les villes. Cette dernière étape permet de décrire des phénomènes de propagation de la croissance et d'apporter ainsi une explication complémentaire au processus de croissance chinois.