L'influence de l'activisme des actionnaires minoritaires sur la gouvernance des entreprises françaises cotées
Institution:
Bordeaux 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Since the New Economic Regulation law in 2001, the legislator has clearly demonstrated his dedication to the corporate governance rules instigated by the Viénot report in 1995. In France, the minority shareholder's defense associations are the primary support for the promotion of good practice. Unfortunately, the legislating market authorities did not deem it necessary to impose it by law. Instead they preferred to let public companies choose their bylaws following the principle of "comply or justify". The governance question is a major issue for a company's development. Even the biggest firms on the stock exchange are slow to adopt the coporate governance recommendations, despite the positive signal they could send to the marcket by conforming to the rules. Furthermore, their preference is to maintain their stance that bylaws conflict with shareholders' interests. By testing a set of coporate governance criterions, this study seeks to investigate this issue by exploring the relationships between acts of activism, corporate governance structure and financial performances. Minority shareholders are the originators of this activism because they are the primary losers when the Chief Executive Officer (CEO) or the controlling shareholders decide to maximise their own wealth. The focus of this enquiry is to identify whether minority shareholders can be considered a credible counter power when all the other external control mechanisms have failed.
Abstract FR:
A partir de la loi NRE de 2001, le législateur a très clairement marqué son attachement au respect des règles de bonne gouvernance préalablement formalisées depuis le rapport Viénot I en 1995. La promotion des bonnes pratiques a été très largement reliée par les organismes de défense des actionnaires minoritaires. Pourtant, les autorités de marché n'ont pas jugé nécessaire de la imposer par la loi. Elles ont préféré laisser aux entreprises le soin de choisir leur adoption selon le principe de "respecter ou justifier". La question de la gouvernance est un enjeu majeur du développement des sociétés cotées. La preuve en est qu'en dépit de cet engouement pour la bonne gouvernance dans les discours, même les grandes entreprises faisant largement appel à l'épargne publique rechignent à les appliquer. Malgré le signal positif qu'elles pourraient envoyer au marché, ces firmes préfèrent garder des statuts contraires aux intérêts de leurs actionnaires. Cette étude vient répondre à cette interrogation en cherchant les relations entre les événements d'activisme, la structure de gouvernance et la performance financière. Les actionnaires minoritaires sont les acteurs à l'origine de l'activisme car ils sont aussi les princiâux perdants lorsque les dirigeants ou les actionnaires de contrôle décident de maximiser leurs richesses à leur détriments. La question est de savoir s'ils peuvent s'ériger en contre pouvoir crédible lorsque tous les autres mécanismes de contrôle externes ont failli.