Fiscal sustainability and Central Banking independence : the case of Lebanon
Institution:
Paris, Institut d'études politiquesDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
All governments face an inter-temporal constraint as the current real value of their net liabilities corresponds by definition to the present discounted value of future primary surpluses. A regime is said to be monetary dominant if it respects the government’s present value budget constraint above. Fiscal policy is then sustainable and the central bank is independent provided it is free to set and pursue monetary goals, namely price stability. By contrast, under a fiscal dominant regime, the government’s present value budget constraint is violated and primary deficits are set independently of real liabilities. In this context, fiscal policy is unsustainable and further debt may finance budget deficits. The thesis proposal attempts to define fiscal sustainability and fiscal versus monetary dominance, by providing the micro foundations for the analytical framework of fiscal sustainability, based on a Money-in-Utility function Model. It then introduces both a theoretical and empirical assessment of fiscal sustainability in Lebanon. Using a cross-sectional approach of a group of 149 countries over the period 1972–2006 it finally builds on the theoretical framework provided to document the relationship between fiscal performance and the institutional and operational measures of central bank independence.
Abstract FR:
Tout gouvernement fait face à une contrainte intertemporelle, la valeur actuelle de ses passifs nets devant correspondre par définition à la valeur actualisée de ses excédents primaires futurs. Un régime est dit « à dominance monétaire » s'il satisfait la contrainte budgétaire intertemporelle de l’État définie ci-dessus. La politique fiscale est alors soutenable et la banque centrale est indépendante dans la mesure où elle peut librement déterminer et poursuivre les objectifs de politique monétaires, notamment la stabilité des prix. En revanche, un régime « à dominance fiscale » ne satisfait pas la contrainte budgétaire intertemporelle de l’État. Les déficits primaires sont dans ce cas déterminés indépendamment de la valeur réelle de la dette du gouvernement. Dans ce contexte, la politique fiscale est insoutenable et un niveau de dette plus élevé peut être appelé à financer le déficit budgétaire. La thèse tente de définir les notions soutenabilité des déficits budgétaires, ainsi que de dominance monétaire et fiscale. Elle fournit pour ce faire les fondements microéconomiques théoriques nécessaires à l’analyse de la notion de soutenabilité fiscale, utilisant un modèle de monnaie dans la fonction d’utilité. Par la suite, la thèse propose une évaluation théorique et empirique de la soutenabilité des finances publiques au Liban. Enfin, utilisant une approche en coupe transversale sur un groupe de 149 pays sur la période 1972–2006, la thèse se base sur le cadre théorique défini pour analyser la relation entre la performance budgétaire et les mesures institutionnelles et opérationnelles d’indépendance des banques centrales.