Abstract FR:

L'objet de cette recherche sur le Congo-Brazzaville, se veut essentiellement économique. La dimension réelle du poids de l'histoire économique et politique et les mécanismes de gestion publique utiisés depuis l'indépendance, constitue-elle un facteur de blocage au décollage économique? Lorsqu'on observe la diversité des situations en Afrique, un système économique transparaît à travers les vicissitudes de la pénétration française en Afrique lors de la mise en valeur du bassin Congo. L'exploration géographique, les transferts de main-d'oeuvre, la nature des échanges économiques et le choix des investissements y jouent leur rôle. C'est la structure fondamentale de notre réflexion qui mérite d'être explicitée au travers de ce questionnement. Le Congo dispose d'importantes ressources naturelles dont le pétrole qui contribue à près de 80°/° au budget de l'Etat. Pour cela, fort de ses 201. 000 barils de pétrole par jour et des réserves prouvées d'environ 100 millions de tonnes de pétrole, ce pays se classe désormais au troisième rang des producteurs africains dans le Golfe de Guinée. Malgrè son pétrole, décadence, crises, guerres civiles, tel est le lugubre vocabulaire qui enrichit le blocage de l'économie locale. A cela s'ajoute le problème crucial de la dette qui, malgré l'ajustement structurel, n'a pas étét résorbé. Ce choix fut une occasion permettant d'amorcer une reprise "spontanée" ou volontaire des flux de capitaux vers ces pays en développement. Le processus de privatisation qui en découlait et apparaît comme une évolution souhaitable des structures économiques n'a pas été mené jusqu'au bout. C'est finalement plusieurs paramètres économiques d'une équation compliquée qu'il faudra prendre en compte et qui entraînera sans doute, la détermination des nouvelles perspectives en matière de gestion publique en recadrant le rôle de l'Etat.