Fiscalité, externalités technologiques et pécuniaires comme déterminants du choix de localisation des firmes : les exemples de l'Union européenne et du Mercosur
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Notre travail s'inscrit dans le cadre strict de la " nouvelle économie géographique " et repose sur deux problématiques complémentaires. En premier lieu, nous nous fixons comme objectif d'analyser les phénomènes de polarisation spatiale à travers le prisme des externalités de connaissance. En second lieu, nous souhaitons nous inscrire dans le champ de l'économie appliquée à travers le calibrage de modèles centre-périphérie et leur application à des intégrations régionales en cours d'élaboration. Première constatation, la mondialisation et l'avènement des nouvelles technologies de transmission de l'information placent la connaissance au cœur de la régulation de l'économie moderne. Ainsi, la technologie apparaît comme un puissant vecteur de structuration du paysage productif. L'existence d'externalités de proximité et de mécanismes d'auto-renforcement constituent des forces poussant à la concentration des activités scientifiques ou technologiques. Après une première partie consacrée à une revue critique de la littérature, nous développons deux modèles théoriques complémentaires visant à apprécier l'impact de la technologie sur les phénomènes d'agglomération et le bien-être des agents. Nous complétons cette étude par une analyse en termes d'avantages comparatifs ricardiens. Seconde constatation, le pouvoir prédictif des modèles d'économie géographique reste encore largement inexploité, la plupart des travaux demeurant essentiellement à visée purement théorique. Deux exemples d'intégrations régionales ont retenu notre attention. Il s'agit de l'adhésion des PECO à l'UE et du MERCOSUR. Dans chacun de ces cas, nous élaborons un modèle spécifique. Notre ambition consiste à élaborer une méthodologie originale à travers la définition d'un " équilibre spatial calculable ". Dans le cas de l'UE, nous abandonnons l'hypothèse classique de mobilité du travail au profit de celle du capital, ce qui nous permet d'orienter l'analyse vers la question de la concurrence fiscale.