North-South trade in services : temporary migration of skilled labour
Institution:
Paris, Institut d'études politiquesDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
More than half a century of trade and market liberalisation have greatly facilitated the movement of goods, services, capital and information across borders. This integration process has brought unprecedented welfare gains to the wor1d's population and there is much scope to stimulate further economic growth in developing countries through market and trade friendly reforms. One piece in the globalisation puzzle has largely been excluded from the liberalisation process: the movement of human capital remains highly controlled and restricted. This is regrettable since the liberalisation of temporary labour movement could have a greater impact on economic growth and development than any other single policy. Many developing countries are well endowed with human capital and it is a factor of production and a mode of service delivery in which many developing countries enjoy a comparative advantage. This dissertation focuses on temporary migration of skilled workers from poor to rich countries. The underlying assumption-based on economic models and empirical findings-is that a more liberal environment for temporary labour mobility would bring substantial welfare gains by stimulating economic growth and development. Consequently, the focal point is on trade rather than immigration (or so called 'brain circulation' rather than 'brain drain'). The dissertation is centred on three in-depth studies of some of the world's leading labour sending countries: Egypt, India and the Philippines; and some of their most prominent services sectors: education, IT, and health services.
Abstract FR:
Depuis quelques générations, la libéralisation des échanges et des marchés facilite considérablement les mouvements transfrontaliers de biens, de services, de capitaux et d’informations. Ce processus d’intégration est porteur de gains de bien-être inédits pour la population mondiale. Des perspectives importantes s’ouvrent aussi pour les pays en développement, dont la croissance pourrait tirer de nouvelles stimulations de la mise en œuvre de réformes favorables aux échanges et à l’ouverture des marchés. Mais un pan de l’édifice de la mondialisation est demeuré en grande partie étranger à ce processus de libéralisation : les mouvements de capital humain, qui restent soumis à un contrôle et à des restrictions sévères. Il y a lieu de le déplorer, car la libéralisation des migrations temporaires de main-d’œuvre pourrait constituer un moteur de croissance économique et de développement plus efficace que tout autre levier d’action politique. Nombre de pays en développement sont doués d’un important capital humain. C’est un facteur de production et un mode de prestation de services où ils sont nombreux à jouir d’un avantage comparatif. Nous avons circonscrit notre champ d’étude à la migration temporaire de main-d’œuvre qualifiée des pays pauvres vers les pays riches. Notre exposé est axé sur trois études de cas poussées, celui de pays figurant parmi les principaux exportateurs de main-d’œuvre au monde – l’Égypte, l’Inde et les Philippines – dont nous examinons quelques-unes des activités de services les plus saillantes, à savoir respectivement : l’éducation, la santé et les technologies de l’information.