La notion de vérité dans le pragmatisme anglo-saxon
Institution:
Paris 1Disciplines:
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Abstract EN:
This work intends to make clear the original outlines of the pragmatist notion of truth, i. E. That of the three, considered at their time as the main pragmatist philosophers: W. James, J. Dewey, f. C. S. Schiller, during the period 18901916. The study consists of analysing and synthetizing their characteristic writings published in books during their lifes. Attemps are made to show the postulates and the data of fact and to discriminate between them. In order to be considered as true a statement must fulfil one or several of the following criteria: to be coherent in itself and with the whole of our ideas with regard to the subject matter involved to be verified by our sensible experience , chiefly to satisfied our needs of adjustement (its content must be intentional and meaningfull). Truth is always relative, provisional, approximate. Knowing is shaped inside a psychological affective whole. Reality (veritas existendi) consists in a whole of thoughts and external things interacting with each other. It is part indeterminate so that our kno- wing and acting add new real features in it. Pragmatist theory aims at filling the gap between thought and the external world by the means of action. Through lack of an absolute finality, we have to make up our future and perhaps that of the universe.
Abstract FR:
Ce travail se propose de préciser la doctrine pragmatiste d'origine concernant la notion de vérité, c'est-à-dire celle de James, Dewey et f. C. S. Schiller, au cours de la période 1890-1916. L'étude repose sur l'analyse et la synthèse de leurs écrits caractéristiques publiés pendant leur vie sous forme de recueils ou d'ouvrages. On a essayé de mettre en évidence et de distinguer ce qui est postulat et ce qui est donnée de fait. Un énoncé, pour être ressenti comme vrai, doit répondre à un ou plusieurs des critères suivants: - être cohérent en lui-même et avec la totalité de nos idées dans le domaine considéré, être vérifié par l'expérience sensible surtout satisfaire nos besoins d'adaptation (plus précisément être intentionnel et signifiant). La vérité est toujours relative, provisoire, approximative. La connaissance se constitue dans un contexte psychologique affectif. La réalité consiste en un tout compose de nos pensées et des objets extérieurs en interaction les unes avec les autres. Elle est partiellement indéterminée de sorte que notre connaissance et notre action lui apportent de nouvelles déterminations. La théorie pragmatiste s'efforce de combler le fossé entre la pensée et le monde extérieur par l'intermédiaire de l'action. En l'absence d'une finalité absolue, nous devons forger notre avenir et peut-être même celui de l'univers.