thesis

Le bonheur au travail : entre impasses et espace ouvert par la dialogique autonomie-dépendance : l'apport des formes alternatives d’organisation du travail

Defense date:

Nov. 19, 2020

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Institution:

Aix-Marseille

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Based on the new forms of work organization, this study aims to propose an alternative to the impasses reached by the convocation of the notion of happiness at work in the companies. After clarifying, as deeply as possible, the terms and showing the ambivalence of such a notion, we present what we know about happiness at work. The increasing demand for happiness in society, since the second half of the 20th century, seems unbearable in the company as a place of heteronomy. Attempting to reduce this contradiction leads to two dead ends: the instrumentalization of the notion of happiness at work and the reduction of happiness to subjective well-being. We show the problematic relationship between autonomy and dependence as a substitute for happiness at work. Among the conceptual tools we have been given, only the dialogical one accounts for what seems to be an aporia. Finally, we look for traces of the autonomy-dependence axis in the new forms of work organization - "liberated", "deliberate", "Opal", "holacratic", "humanistic" or "appreciative" enterprises.Keywords: Happiness at work, Autonomy - Dependency dialogy, Liberated enterprise, Deliberate enterprise, Opal enterprise, Holacracy, Humanistic enterprise, Appreciative enterprise.

Abstract FR:

A partir des nouvelles formes d’organisation du travail, cette étude a pour but de proposer une alternative aux impasses auxquelles aboutit la convocation de la notion de bonheur au travail dans l’entreprise. Après avoir précisé, autant que possible, les termes et montré l’ambivalence d’une telle notion, nous présentons ce que nous savons sur le bonheur au travail. La demande croissante de bonheur dans la société, depuis la seconde moitié du XXe siècle, semble invivable dans l’entreprise comme lieu de l’hétéronomie. Tenter de réduire cette contradiction conduit à deux impasses : l’instrumentalisation de la notion de bonheur au travail et la réduction du bonheur au bien-être subjectif. Nous montrons le rapport problématique entre l’autonomie et la dépendance en substitution du bonheur au travail. Parmi les outils conceptuels convoqués, seule la dialogique rend compte de ce qui semble être une aporie. Enfin, nous recherchons des traces de l’axe autonomie - dépendance dans les nouvelles formes d’organisation du travail – entreprises « libérée », « délibérée », « Opale », « holacratique », « humaniste » ou « appréciative ».