thesis

Règlementation des prix et des salaires : cas de la Tunisie

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Paris 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Examiner la reglementation des prix et des salaires en tunisie, de 1962 a 1995, est une tache relativement difficile dans la mesure ou les moyens et les objectifs des politiques des prix et des salaires ont ete changeants a l'instar des orientations des politiques economiques. L'intervention de l'etat en matiere de prix et de salaires a ete determinante dans la regulation economique et sociale. Le telescopage entre les objectifs des interventions economiques et les objectifs sociaux a ete une caracteristique fondamentale dans la gestion de l'evolution des prix et des salaires. Sur la periode 1962-1995, nous avons distingue deux modeles d'intervention de l'etat : un premier modele associe a l'approche dite de l'interet general ou de l'etat du bien-etre (1962-1981) et, un second, associe a la conception individualiste de l'etat (1982-1995). Le modele de l'etat-residuel (1982-1995) a ete quant a lui apprehende a travers l'orientation neo-liberale de la politique economique et sociale prevalente provoquee par l'intervention contraignante du fonds monetaire international et de la banque mondiale. Dans ce contexte du regne du neo-liberalisme, les politiques des prix a la consommation et les salaires minima ont connu deux phases. Durant la premiere phase - couvrant la periode 1982-1991 - les prix et les salaires ont ete traites dans le cadre de la problematique plus generale de la reduction de l'endettement et du deficit budgetaire. Durant la seconde phase - depuis 1992 - la politique des prix et des salaires a ete conduite dans le droit fil de la consolidation du choix neo-liberal en cours. Il ressort de notre analyse les conclusions suivantes : - la reglementation des prix et des salaires minima a contribue a l'aggravation des desequilibres demo-economiques et financiers; - la politique de reglementation a participe a l'aggravation des inegalites sociales; - les salaires minima sont neutres par rapport a la creation de l'emploi salarie et de l'inflation; - contraitement aux affirmations officielles l'explosion de la consommation privee ne peut etre imputee a la derive de la consommation de produits subventionnes des couches les plus defavorisees.