Abstract FR:

La partie I de la thèse traite des difficultés rencontrées dans l’évaluation de l’action économique de l’état ; des canaux de transmission des effets de la politique budgétaire, suivant un cadre analytique comportant quatre types de comptes : le TOFE, les comptes du secteur réel, le compte de l’extérieur et la situation monétaire. Elle traite enfin, de l’évolution de la situation macroéconomique du Cameroun sur 29 années et le cadre analytique susmentionné est utilisé comme « grille de lecture des événements économiques ». La partie II traite de l’évaluation des effets de la politique budgétaire sur l’évolution de l’épargne, de la consommation et de l’investissement privé ; du compte courant, des mouvements de capitaux, de la balance des paiements, des crédits intérieurs nets et de la masse monétaire ; puis on y trouve un modèle utilisé jusqu’ici par la partie Camerounaise pour la confection des cadrages macroéconomiques lors des négociations avec le FMI. La méthodologie utilisée consiste en des tests économétriques de relation de comportement dans lesquelles les variables budgétaires apparaissent associées à d’autres déterminants, sur la base des enseignements de la théorie économique. Le poids de l’état reste encore important au Cameroun ; des efforts considérables doivent être consentis pour que le secteur privé joue un rôle moteur dans la croissance économique : il s’agit d’un processus dans lequel l’état doit jouer un rôle actif, en commençant par s’interroger sur les causes réelles de l’émergence d’un secteur informel sans cesse croissant. En matière de politique économique, nous suggérons que les résultats des recherches sur les déterminants de l’épargne et de l’investissement privés soient exploités lors de la conception et la mise en œuvre des politiques de relance.