L'évolution du goût depuis 1770 au travers du théâtre de Bordeaux
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
TThis broad study covers the bordeaux theatre history from its erection in 1780 up to its latest restoration in 1990 with architecture as a central theme and including all the modifications which, through aesthetic experiences, have maintained the narcissistic relationship over two centuries. Thus the successive restoration works are not considered as compared to the original piece, bound to have been altered, but has resulting from successive trends of ideas and tastes. Similarly this study investigates the changes occured in the three concepts of heritage, restoration and conservation over that same period of time, from which it appears that whatever are the feelings concerning the theatre, they are always in line with the prevailing views on heritage even so the architectural concepts embodied in the original building have been over looked by theoreticians on historic architecture for more than a hundred years. The final part of this study is devoted to the nineteen ninety restoration works and their philosophical implications
Abstract FR:
Ce travail, pluridisciplinaire, étudie l'histoire du théâtre de Bordeaux depuis sa création en mille sept cent quatre-vingt jusqu'à sa dernière restauration en mille neuf cent quatre-vingt-dix. Il est centré sur l'architecture et ce qui, dans les modifications dont il a été l'objet, a permis de perpétuer, dans l'expérience esthétique qu'il procure, une relation narcissique continue depuis deux siècles. Ces restaurations successives n'ont donc pas été étudiées en fonction du modèle originel, toujours trahi, mais en tenant compte des climats successifs dans le temps, de l'évolution des idées et du gout. En parallèle, ce travail s'est intéressé à l'évolution de la notion de patrimoine, de restauration et de conservation depuis deux siècles et montre que les visions du théâtre sont toujours en concordance avec les théories patrimoniales, même si, pendant plus de cent ans, l'architecture qu'il incarne n'est jamais prise en compte par les théoriciens des monuments historiques. La dernière partie est consacrée à la restauration de mille neuf cent quatre-vingt-dix et aux problèmes philosophiques qu'elle soulève