thesis

La relation banque - entreprise : interprétation théorique et approche économétrique

Defense date:

Jan. 1, 2002

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Abstract EN:

The topic of this thesis is about understanding what the banking sector do in a financial system. We study precisely the bank's role in financing firm's investment. In the early eighties, the banking theory took profits of the developments of economics of information. This part of the banking theory is based on usual activities (collecting savings and making loans) of banks which actually are a non-essential part of their business. In this way, literature focuses on financial market's intermediation. But assuming this functions, they are not able to develop a particular comparative advantage. Though, they are weak to the financial market competition. In real fact, the comparative advantage of the bank stay in collecting and processing information about the quality of lender's projects. Their skills are increased when financing the small and medium size firms whose information is particularly opaque. Banks are able to reduce credit risk with those borrowers essentially due to their engagement in relationship lending. Thanks to their informational advantage, they offer an individual debt contract to borrowers that otherwise would be rationed on financial markets. Differences between small and large business allows banks to concentrate their financing activities in an efficient way : on the one hand, they commit in arm's length relationships with public advertised firms and on the other hand, they commit in relationship's lending with advertiseless firms. We adopted a practical approach and specify the determinants of banking information. We used the panel data methods in the purpose of confirming the duality of banking strategy in building information about borrowers.

Abstract FR:

L'objet de cette thèse est la compréhension du rôle particulier des banques au travers de leur relation avec le système productif. Dès le début des années quatre-vingts, la réflexion sur la place des banques dans l'économie a bénéficié des développements de la théorie de l'information. La théorie de l'intermédiation d'information qui met en relief l'avantage informationnel dont les banques disposent dans le cadre de l'exercice de leurs activités traditionnelles (collecte des dépôts, distribution du crédit) tend aujourd'hui à être remise en cause par les transformations des systèmes financiers qui ont progressivement redéfini les contours de l'activité des banques. Dans ce sens, l'accent est mis sur la fonction d'intermédiation de marché des établissements de crédit. Or, sur ce terrain ils sont particulièrement exposés à la concurrence des intermédiaires financiers non bancaires et des marchés financiers. Nous montrons que l'avantage comparatif des banques demeure dans la collecte et le traitement de l'information lors du financement de l'investissement et qu'il s'exprime vers une clientèle informationnellement opaque. La capacité des banques à s'engager dans des relations financières de long terme avec ce type de clientèle leur permet en effet d'appréhender le risque de crédit mieux que les autres prêteurs. La prise en compte de l'hétérogénéité de la clientèle d'emprunteurs délimite le périmètre optimal du portefeuille de prêt des banques : les emprunteurs marqués par de fortes asymétries d'information sont le champ d'application privilégié des théories de l'intermédiation d'information. Les pratiques bancaires relatives à la gestion de l'information devraient donc s'adapter au type de la clientèle. Nous adoptons une démarche appliquée et proposons une spécification de la fonction d'information bancaire. L'économétrie des données de panel est utilisée afin d'attester l'existence d'une approche duale de la stratégie bancaire en matière de relation de financement.