thesis

Quatre essais sur les déterminants du risque pays dans les pays émergents

Defense date:

Jan. 1, 2004

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Institution:

Paris, EHESS

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

This thesis contributes to empirical literature on debat pricing in countries which pay a considerable prenmium over returns on risk-free assets like the US Treasury bonds. In particular, it aims to identify the relevant economic/finacial variables which drive the bond yield spread of a typical developing-country borrower (be it the government or a corporation) in secondary markets. Caphter one examines the macroeconomic determinants of sovereign default risk premia in major Latin American countries, mamely Argentina, Brazil and Mexico, over the period 1993-2001. The major finding is that most of the times it is the permanent rather than the transitory change in output growth, the net capital inflows in terms of GDP or the debt service burden (also normalized by GDP) what drive sovereign spreads. Contagion episodes, and to some extent a measure of risk aversion, are also found to significantly explain variations in Latin American sovereign default risk. Chapter two looks into the determinants of corporate default risk premia in South Africa, using a panel of nine representative corporations and rand-denominated issues over the period 1997-2003. It finds, first, that the "sovereign ceiling" does not hold for all nine companies, i. E. The yields of their rand-denominated bonds outstanding increase less than 1% when government bonds yields rise by the same amount. And second, other firm-specific features (leverage, volatility of returns on the firm's value, maturity and ris-free interest rate volatility), are also found statistically significant determinants of corporate spreads. Finally, chapter four brings up the relationship between currency and default risk in the conetxt of a potential shift to dollarisation in a country which already had a hard peg regime: Argentina in 1991-2001. It is shown that by dollarising Argentina would have performed no miracle to reduce default risk.

Abstract FR:

Cette thèse est une contribution à la littérature empirique sur la valorisation de marché de la dette dans les pays qui paient une prime importante par rapport aux rendements des actifs sans risque comme les bons du Trésor américain. Elle vise plus précisément à identifier les variables économiques et financières qui déterminent les écarts de taux sur les obligations d'un emprunteur type dans un pays en voie de développement (qu'il s'agisse d'un gouvernement ou d'une entreprise) sur les marchés secondaires. Le premier chapitre étudie les déterminants macroéconomiques des primes de risque de défaut dans les principaux pays d'Amérique latine, à savoir l'Argentine, le Brésil et le Mexique sur la période 1993-2001. Le résultat central est que ce sont le plus souvent les changements permanents et non pas transitoires de la croissance du produit, des entrées nettes de capitaux rapportés au PIB ou le service de la dette (également normalisé par le PIB) qui déterminent les écarts de taux souverains. Des épisodes de contagion et dans une certaine mesure l'aversion au risque se sont également avérés être des éléments explicatifs centraux de la prime de risque souverain en Amérique latine. Le deuxième chapitre vise à identifier les déterminants de la prime de risque de change en Afrique du Sud entre 1997 et 2002. On montre que les déterminants principaux sont la politique monétaire (et de change) et dans une certaine mesure l'aversion globale pour le risque. Le chapitre trois étudie quant à lui les déterminants des primes de défaut des entreprises en Afrique du Sud à partir d'un panel de neuf firmes représentatives et d'émissions libellées en rands sur la période 1997-2003. On montre tout d'abord que la "règle du plafond souverain" ne s'applique pas à la totallité des neufs entreprises, c'est-à-dire que les taux actuariels de leurs émissions obligatoires libellées en rands augmente de moins de 1% lorsque les taux actuariels des obligations gouvernementales augmentent du même montant. D'autres caractéristiques propres à la firme (le levier, la volatilité des rendements sur la valeur de la firme, la maturité et la volatilité du taux d'intérêt sans risque) s'avèrent également statistiquement significatives dans la détermination des écarts de taux sur les obligations d'entreprises. Enfin, le chapitre quatre analyse la relation entre le risque de change et le risque de défaut dans le cadre d'un passage potentiel à la dollarisation dans un pays déjà doté d'un régime d'ancrage rigide : l'Argentine entre 1991 et 2001. On montre que la dollarisation de l'Argentine n'aurait pas eu d'effet miraculeux sur la réduction du risque de défaut.