Critique des fondements du marxisme
Institution:
ToursDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Restitution of the whole movement of the thought of Marx in "The Capital" is obtained from the hegelian dialectic of force and manifestation. Polemical facts and objections are then connected with marxism. One studies the erosion of the working class and the notion of variable affective investment. Then one explains the connexions between value, differences, entropy and resistance to entropy. The notion of the whole time-distribution of a society allows to turn over the marxian theory of value. The ethological notion of ritual agressiveness's inhibition allows to light rights, trade's. Politics's and ethics's phenomena. With hobbes, a prehistory of the notion of proletariats dictatorship is brought out, then the Aristotle's formula: "from the individual, there is no science" lights the marxism's difficulties for a good treatment of individuality. The notions of ambiguity and equivocation (Henri Atlan) are transposed to the field of history to turn down the hegelian necessitarianism. The strength of moral experience is then opposed to marxism: and the relativity, the theory of Heisenberg and the synchronicity's phenomena are interpreted as objections against materialism. We can notice also the noteworthy vitality of religions in spite of the considerable development of the might of production. History is thought no more as a progression toward freedom but as a progressive achievment of liberty, equality and fraternity (connected with the will. The thought and the affectivity in man, and, perhaps, with will, spirit and love in god). Next to high competition's economy and state's economy to determine norms, the author valorizes different forms of solidarity economy (Silvio Gesell, remission of debts, l. E. T. 's. ).
Abstract FR:
Le mouvement d'ensemble de la pensée de Marx dans " Le Capital " est restitué à partir de la dialectique hégélienne de la force et de la manifestation. Le marxisme est ensuite mis en relation avec un certain nombre de faits polémiques et d'objections. L’érosion de la classe ouvrière est étudiée. Puis la notion d'investissement affectif variable est dégagée et les relations entre valeur, différences, entropie et résistance à l'entropie sont exposées. La notion d'emploi du temps global d'une société permet de "retourner" la conception marxiste de la valeur. La notion éthologique d'inhibition rituelle de l'agressivité permet d'éclairer les phénomènes du droit, du commerce, de la politique et de la morale. Avec Hobbes, une préhistoire de la notion de dictature du prolétariat est dégagée, puis la formule d'Aristote : "de l'individu, il n'y a pas science" éclaire les difficultés du marxisme a bien traiter de l'individu. Les notions d'ambiguïté et d'équivocation (Henri Atlan) sont transposées au domaine de l'histoire pour écarter le nécessitarisme que l'on trouvait chez Hegel. La force de l'expérience morale est ensuite opposée au marxisme ; et la relativité, les relations d'incertitude et les phénomènes de synchronicité sont interprétés comme remises en question du matérialisme. On constate aussi que, malgré le considérable développement actuel des forces productives, le phénomène religieux a un dynamisme remarquable. L’histoire est présentée non plus comme une marche vers la liberté, mais comme une réalisation progressive de la liberté, de l'égalité et de la fraternité (reliées à la volonté, la pensée et l'affectivité en l'homme, et, peut-être, à la volonté, à l'esprit et à l'amour en dieu). À cote de l'économie de haute compétition et de l'économie d'Etat fixant des normes, l'auteur valorise diverses formes de l'économie solidaire (Silvio Gesell, remise des dettes, l. E. T. ' s).