Les genres supremes dans le sophiste de platon
Institution:
Paris 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The question ti esti, when it is pursued to the end, can be satified only by the true being without any element negative. That perfect being has to be the absolute one cut from all the relations with others. Now, the absolute one require the absolute nothingness, because it means, and only it can garantee, that there is nething. Absolutely nothing, which can deny or dissimulate the absolute one. However, the absolute nothingness, just because it is absolutely nothing, is unthinkable and inexpressible, threfore has to disappear. With it, the absolute being also disappear. Then, only what is neither being nor nothing remains. It is the centinuity, principle of all relations. On the contrary, the opposition between being and nothing is the principle of all the cuttings and limits. For resolving the eleatic aperia, the two principles have to be saved. Analysing the parmonides, we can see that they are two horns of dilemma. The only solution is to catch the two horns. By this, not only the eleatic aporia can be solved, but also the being in the sophist is revealed as being in relations. From now on, the absolute being and nothingness is abandoned and only the relative being and nothingness is in question. Mutandis mutantis, we can see that the sameness is the selfness among others, the unity among multiples, and that the otherness is the nothingness entered in being.
Abstract FR:
Si on poursuit jusqu'au bout la question ti esti, on decouvre qu'elle ne peut se satisfaire que lorsqu'on a saisi le vrai etre degage de tous les elements negatifs. Cet etre parfait s'avere l'un absolu, coupe de toutes les relations avec les autres. Or, l'un absolu exige le neant absolu. Car, celui-ci signifie, et lui seul peut garantir, qu'il n'y a rien, absolument rien, qui puisse nier ou dissimuler l'etre absolu. Pourtant, le neant absolu, justement parce qu'il est neant absolu, est impensable et inexprimable, et il doit donc disparaitre. Avec cette disparition, disparait aussi l'etre absolu, si bien qu'il ne reste que ce qui n'est ni l'etre ni le neant. C'est la continuite, principe de toutes les relations. Par contre, l'opposition entre l'etre et le neant est le principe de la coupure. Pour resoudre l'aporie eleate et pour sauver les phenomenes, il faut assurer les deux principes a la fois. En analysant le parmenide, on peut savoir qu'ils sont deux cornes de dilemme. Le seul moyen de resoudre le dilemme est d'assurer les deux cornes a lafois. Des lors, non seulement l'aporie eleate peut etre resolue, mais encore l'etre dans le sophiste s'avere l'etre en relation. Il ne s'agit desormais pas de l'etre et du neant absolus, mais d'une certaine facon de l'etre et du neant. Mutandis mutantis, on peut affirmer que l'identite est l'ipseite dans l'alterite, l'unite dans le multiple et que l'alterite est le neant devenu l'etre.