Francisque Bouillier et le vitalisme animiste au 19e siècle en France
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Paris 1Disciplines:
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Le philosophe français Francisque Bouillier, disciple de V. Cousin, renouvèle au XIXe siècle avec la pensée animiste d’Aristote et de Stahl. Ce travail n'est pas une étude biographique ni une étude de l'ensemble de la pensée de F. Bouillier, c'est seulement une analyse de sa position en tant qu'animiste, et telle quelle se manifeste dans son ouvrage du principe vital et de l'âme pensante, ou examen des diverses doctrines médicales et physiologiques sur les rapports de l'âme et de la vie, qui est le seul livre qu'il dédie à ce sujet. La pensée de F. Bouillier, et avoue par lui-même, est plutôt une pensée érudite qu'originale. Ce trait se reflète nettement dans sa défense de l'animisme. Ni le sujet, ni la plupart des arguments qu'il utilise lui appartiennent. Le renouveau même de l'animisme avait déjà commencé avec les écrits de J. -B. Cayol et J. Sales-Girons; avec le père Ventura et avec le philosophe J. Tissot, parmi d'autres. Comme l'animisme ne saurait se définir que contre le mécanisme (ou matérialisme), et contre le vitalisme dualiste, représente par les théories de Barthez et Bichat, pour mieux le comprendre il faut le confronter à ces deux positions. L'animisme de F. Bouillier, tout en distinguant ou ne confondant pas l'âme avec le corps, va essayer de prouver, dans une conception anticartésienne, que s'il y a l'âme et le corps, il y par contre un seul principe causal, l'âme, qui explique et les fonctions de la pensée et les fonctions du corps.