thesis

Efficacité et coûts du baccalauréat général et technologique : quelle alternative à l'organisation des épreuves ?

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Dijon

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

The diploma that marks the end of the French secondary education, the " baccalauréat", is very costly ; it is difficult to organise and it has high success rates. Similar diplomas in Europe are structured differently, with less final tests and more continuous assessment. Two hypotheses for reforming the baccalauréat are set and tested in this thesis: a substitution of final tests by continuous assessment and a reduction of the number of final tests. On one hand, the test of the first hypothesis shows that an exam constituted of the various marks obtained during the year would produce results (success/failure) which are too far from the individual results of the baccalauréat. According to their social background and their high school, candidates would benefit differently of continuous assessments. On the other hand, an exam made of four final tests instead of ten would bring results closely related to actual results of the present baccalauréat, as would an exam constituted of four final tests and six continuous assessments.

Abstract FR:

Le baccalauréat est couteux, difficile à organiser et peu sélectif. L'expérience européenne montre que d'autres formes d'examens sont possibles. Le baccalauréat se distingue de ses homologues européens par un nombre d'épreuves finales plus élevé et par l'absence de contrôle en cours de formation. Les deux hypothèses de modification des épreuves retenues pour évaluer l'efficacité du baccalauréat sont la substitution des notes de terminale aux notes d'épreuves et la réduction du nombre d'épreuves finales. Le test des hypothèses s'est réalisé sur un échantillon d'élèves de terminale. Un remplacement complet des épreuves finales par un contrôle continu produirait des résultats de réussite individuelle peu cohérents avec ceux observés en épreuves finales. Cette mesure parait d'autant moins pertinente qu'elle avantagerait certains candidats en fonction de leurs caractéristiques contextuelles et socio-démographiques. La réduction du nombre d'épreuves finales à quatre permettrait d'obtenir des résultats plus proches de ceux du baccalauréat. La prise en compte des résultats de l'année pour les matières non certifiées lors d'épreuves finales ne nuit pas à la cohérence des résultats et permettrait de réduire de moitié les couts du baccalauréat.