thesis

La formation d'une zone monétaire en Asie de l'Est : une application de la théorie des zones monétaires optimales

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Paris 13

Disciplines:

Abstract EN:

In 1997-1998, the Asian financial crisis brought about a revival of the idea of the creation of a monetary union in this region of the world. This revival appeared in the search of a more stable international monetary system. This thesis studies the benchmark in which a monetary area would be feasible for East Asian countries. The first part of the thesis focuses on the degree of asymmetry of shocks for these countries. The empirical analysis underlines heterogeneity of the shocks which is accentuated since the 1997 crisis. At present, the formation of a monetary union can be possible only for some countries in the form of a local monetary union. The second part analyses the financial component of the theory of optimal currency areas which was ignored for a long time or wrongly employed. This study reveals an imperfect financial integration between East Asian countries. There may exist however interdependences between interest rates which render national monetary policies less autonomous. If a monetary union does not appear as a credible exchange rate regime in the short run, the implementation of an exchange rate agreement can provide a solution for increasing this cooperation and supporting the economic growth and making less problematic exchange rates instability between great currencies for other countries in the region.

Abstract FR:

La crise financière de 1997-1998 qu’ont connue les pays de l’Est asiatique a suscité un renouveau dans l’idée de la constitution d’une union monétaire dans cette région du monde. Ce renouveau s’inscrit dans la recherche d’un système monétaire international plus stable. Cette thèse étudie dans quelles mesures une zone monétaire serait envisageable pour les pays d’Asie de l’Est. La première partie de la thèse s’intéresse au degré d’asymétrie des chocs macroéconomiques pour ces pays. L’analyse empirique permet de mettre en évidence une certaine hétérogénéité des chocs qui s’accentue depuis la crise de 1997. S’il devait se former une union monétaire à l’heure actuelle, cette dernière ne devrait être constituée que de quelques pays (union monétaire locale). La deuxième partie s’intéresse à la composante financière de la théorie des zones monétaires optimales longtemps ignorée ou mal employée. Cette étude fait apparaître une intégration financière imparfaite entre les pays d’Asie de l’Est. Il existerait cependant des interdépendances entre les taux d’intérêt rendant moins autonomes les politiques monétaires nationales de ces pays. Si l’union monétaire n’apparaît pas comme un régime de change crédible à court terme, la mise en place d’un accord de change pourrait constituer une solution dans le but d’approfondir cette coopération ainsi que de favoriser la croissance économique et de rendre moins problématique l’instabilité des taux de change entre grandes monnaies pour les pays tiers.