L'exigence métaphysique de Boèce
Institution:
Paris 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Through what st Thomas brought to light that work is an analyze and commentary of a philosophical and theological treatise called: «liber de persona et duabus naturis ", written by Boethius, nearly in year 520 to refute Nestorius and Eutyches mistake. What is done is an essay about concepts of "nature" "substance" "subsistence" that is to define the notion of person as: "naturae rationalis individua substantia". Not knowing the dogma of "immaculate conception" Boethius sets up an original thought to define Christ’s human nature. The word to save human's being assumes human nature. He gives to it universal accidents found in the Adam’s three intelligible 's ways : before the first fault (domination of reason), after the first fault (acting death), during the utopian position where Adam would not have sinned (he had not the willing to sin). Conclusion arguments about the category of "relation" called "one of the person". It sets a parallelism between the definition of the person and Boethius' person.
Abstract FR:
A la lumière de Saint Thomas, analyse et commentaire du traité philosophique et théologique : "des deux natures et de la personne du christ", écrit vers 520, pour réfuter l'erreur de Nestorius et celle d'Eutychès. Les concepts de "nature", "substance", "subsistance", sont étudiés en vue de définir la personne comme : "substance individuelle de nature rationnelle". Ne disposant pas du dogme de l'immaculée conception", Boèce met en place un raisonnement original pour définir la nature humaine du christ. Le verbe, pour sauver les hommes, assume la nature humaine; il donne à celle-ci des accidents universels pris dans les trois états intelligibles d’Adam : avant le péché originel (domination de la raison) après le péché originel (présence de la mort), dans la situation "utopique" où Adam n'aurait pas péché (absence de volonté de pécher). La conclusion de la thèse traite de la catégorie de la "relation", dite de la personne; elle établit une comparaison entre la définition de la personne et la personne de Boèce.