thesis

Réforme du Pacte de Stabilité et de Croissance et reconnaissance du rôle productif de l’investissement public : promouvoir l'adoption de la Règle d'or des Finances Publiques

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Disciplines:

Abstract EN:

The Golden Rule of Public Finances is the core of this dissertation. This reform of the Stability and Growth Pact could promote potential growth in Europe - thanks the productive role of public investment - and hence to guarantee the sustainability of public finances. After having explained the economic and doctrinal context in which the SGP took place (chapter 1), the second chapter aims to determine whether this European fiscal rule is a good one and proposes some ideas to improve its content. The Golden Rule is then considered as the best reform to give to the SGP; chapter 3 tries to justify this change of rule. Different econometric tests (with time series; panel tests and VARs) are carried out to estimate the productive role of public capital and human capital. Whereas the human capital does not seem to be significant to explain the growth process, public capital is found to be productive. Chapter 4 draws the lessons from chapter 2 and 3 and a general dynamic and stochastic equilibrium model is built to examine the macroeconomic effects of public investment according its type of financing. Some simulations of economic policy in which public investment is financed through 4 different types of financing (increase in public investment financed by a decrease in government consumption; by an increase in lump-sum taxes; by an increase in distorsive taxes; by an increase in public deficit) are carried out.

Abstract FR:

Cette thèse s’est intéressée à une réformes du Pacte de Stabilité et de Croissance qui prendrait la forme d’une règle type « Règle d’Or des finances Publiques ». L’objectif de cette réforme serait de promouvoir la croissance économique de l’UEM. Le premier chapitre a cherché à replacer l’instauration le Pacte de Stabilité et de Croissance dans son contexte tant théorique que empirique. Il revient sur deux débats portant sur la politique budgétaire : l’existence supposée d’une propension au déficit que seules des règles contraignantes pourraient empêcher ainsi que sur le bien-fondé d’une règle budgétaire supranationale dans un espace caractérisé par une monnaie unique. Le deuxième chapitre vise à déterminer si le Pacte de Stabilité et de Croissance est une bonne règle budgétaire (indépendamment du fait qu’elle soit nécessaire ou non) et propose des améliorations pouvant lui être faites. La Règle d’Or des Finances Publiques est alors considérée comme la réforme répondant le mieux aux critiques faites au PSC ; le chapitre 3 vise à justifier son instauration. Une évaluation de la contribution productive du capital public et du capital humain est alors proposée. Diverses estimations économétriques sont réalisées. Contrairement au capital humain, le capital public s’avère être un déterminant pour la croissance économique. Enfin, le chapitre 4 propose à l’aide d’un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique différentes simulations de politique économique dans lesquelles l’investissement public est financé à l’aide de quatre types de financement alternatifs.