thesis

Déficits publics - taux d'intérêt - taux de change : un essai de dépassement de la controverse des années 80

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The purpose of this thesis is to establish whether the financial integration can stop the internal, crowdingout effect and, so, whether the autonomy of the budget policy can be increased in the seven major countries. The theorical conclusions are well known but they lead to numerous empirical controversies. So, we attempt to determine if the international financial integration replaces the rise of the interest rates by an appreciation of the domestic currency. Besides, to study the interest of the financial integration for the public policy, we must estimate the new transmission channels of the public deficit impact created by the capital flows. We show that the relationship between budget deficit and interest rates can't be broken by the external financing because of two mechanisms. First, the monetary policy targets are threatened by the budget expansion. So, the central bank is forced to rise the short term interest rates. In addition, the innovations on the public deficits cause a financial volatility which produces a risk premium. The interest of the financial integration for the budget policy autonomy is limited by two supplementary channels. First, budget policy has a current account target which acts as a constraint on the budget deficit movements. Second, the domestic currency appreciation seems to cause a decrease in consumption and, in some countries, a decline of the investment rate.

Abstract FR:

L'objet de cette thèse est de déterminer si l'intégration financière internationale peut bloquer l'effet d'eviction interne et, ainsi, accroitre l'autonomie de la politique budgetaire. Les conclusions théoriques sont bien connues mais elles donnent lieu à de nombreuses controverses empiriques. Notre but est donc ici de déterminer si l'intégration financière remplace la hausse des taux d'intérêt par l'appréciation de la monnaie domestique. En outre, pour étudier l'intérêt de l'intégration financière pour le financement public, nous devons évaluer les nouveaux canaux de transmission de l'impact des déficits publics crées par les flux de capitaux. Nous montrons que le financement externe des déficits publics ne permet pas de bloquer la relation entre le déficit budgetaire et le taux d'intérêt pour deux raisons. D'une part, la relance budgetaire finit par mettre en péril les objectifs de la politique monétaire. La banque centrale est donc obligée de relever les taux d'intérêt à court terme. En outre, les innovations touchant les déficits publics créent une volatilité des variables financières qui provoque l'apparition de primes de risque. Deux autres facteurs limitent l'intérêt de l'intégration financière internationale quant à l'autonomie de la politique budgetaire. D'une part, la politique budgetaire possède un objectif de solde courant qui contraint les évolutions des déficits publics. D'autre part, l'appréciation de la monnaie nationale semble provoquer une réduction significative de la consommation et, dans certains pays, une baisse du taux d'investissement.