thesis

Étude sur certains principes de style

Defense date:

Jan. 1, 1988

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Institution:

Paris 8

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This study tries to define certain criterions on literary style based on philosophic implications. We firstly considered the conduct of free indirect speech and its coextensive caracter regarding all litterature due to its exemplary contamination between inguistic levels of stating and statement. Consequently, it is the idea of an inherent pragmatism regarding the language, which becomes consistent not only according to the socio-linguistic thesis of W. Labov, but also according to the phonological semantics of G. Guillaume. So much so,that the movement of style can be understood perceiving the entire language as a heterogenous system far from equilibrium: throughout the ages observing the "gothic" of dante, as the baroque of donne or the romanticism of rousseau and more so in our modernity, among other things, the "invoke-promise" to people yet nonexistent from Mallarme, or to Kafka's strength of the future. Always the syntactical treatment of the continual variation of a language, from the depth of its musical modulation, which opposes the method of style to all aristotelian rhetoric of figures, and which bears the language to its limit in order to intercept the outside forces (visual, accoustical, corpral, of thought. . . ). We have been able to determine the borderline which eparates style from non-style, i. E. This ethical sobriety producer, index, in unison with time of dissonance which makes concordance between a style and a life. (cf. As in the case of Proust, Artaud. . . ).

Abstract FR:

Ce travail essaie de definir certains criteres du style litteraire dans ses implications philosophiques. On a d'abord considere le procede du discours indirect libre et son caractere coextensif a toute la litterature du fait de la contamination exemplaire entre les niveaux linguistiques de l'enonciation et de l'enonce. Des lors, c'est l'idee d'une pragmatique inherente a la langue qui prend consistance, non seulement suivant les theses sociolinguistiques de W. Labov mais aussi celles phonologiques-semantiques de G. Guil laume. Si bien que le mouvement du style peut etre compris en percevant le langage tout entier en tant que systeme heterogene loin de l'equilibre: a travers les epoques les plus eloignees en temoignent le "gothique" de Dante, le baroque de donne, le romantisme de Rousseau; et encore, entre outre, l'appel-promesse a un peuple qui manque de Mallarme, celui aux "puissances de l'avenir" de Kafka. Le traitement syntaxique de la variation continue d'une langue, a partir de son fond musical de modulation, oppose toujours le procede du style a toute rhetorique aristotelicienne des figures et tend la langue vers ses limites afin de capter les forces du dehors (visuelles, sonores, corporelles, de pensee. . . ) On a pu determiner davantage la frontiere qui separe le style du non-style, c'est a dire cette sobriete ethique productrice, index a meme le temps de la dissonance qui fait accord entre un style et une vie (cf. Les cas de Proust, d'Artaud. . . ) On en vient ainsi a constater comment les grands ecrivains dans la redistribution qui accomplissent de nouveaux signifies et signifiants, se trouvent devant la necessite de modes de vie inedits, non plus personnels, mais intenses. . . .