Les categories du monde physique chez aristote. Essai sur la constitution onto-logique de la science de la nature aristotelicienne
Institution:
Paris 4Disciplines:
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Abstract EN:
The ontological foundations on which aristotle bases his science of 36nature are the concept of "individual" and the three principles of change these are the results of his criticism of plato's concept of "separation" and of the eleatic monism. Movement is an essential characteristic of the sensible substance, so that there can be no movement that is not "of things". Therefore, the physical science must study the different kinds of change that manifest themselves through things. In order to establish the number of species of change, aristotle has to resort to the pythagorean tradition. The categories ("ultimates significations" take their being out of the manifestations of the sensible substance. It is in phys. ,201 a 8-9, that the significations of being come into possession of their essence in that unity which, through movement, will constitute the sensible substance. The teleological conception of the prime mover, as expressed by the paradoxical "immobile substance", is but the key of a problem in which the logic of contraries is not valid, as proved by the form that adopts the definition - in which the various meanings of being are reduced to the contradictories-, closely related to the essence of the aenigme. Fanally, the death of aristotle facing the aenigme of the euripus is a metaphor
Abstract FR:
La notion d'"individu" et les trois principes du devenir sont les resultats de la critique aristotelicienne de la separation platonicienne et du monisme eleatique. Voila les assisses ontologiques qui permettent a aristote la constitution d'une science de la nature. La physique doit tenir compte des specifications du devenir qui se manifestent dans les choses, en dehors desquelles il n'y a pas mouvement, caractere essentiel de la substance sensible. Pour etablir le nombre des especes du devenir, aristote a recours a la tradition pythagoricienne. Les categories (significations ultimes) ont leur etre dans les manifestations de la substance sensible. C'est le moment privilegie (phys. ,201a 8-9) ou les significations de l'etre entrent en possession de leur essence dans l'unite qui, par le mouvement, constitue la substance sensible. D'autre part, la teleologie du premier moreut immobile qui s'incarne dans l'expression contradictoire de "substance immobile", n'est que la cle d'un probleme pour lequel la logique des contraires n'est pas valable. La preuve c'est que la gorme de la definition du mouvement - moment ou les significations multiples de l'etre sont reduites aux contradictoires - est a mettre en rapport avec l'essence de l'enigme. Enfin, la mort d'aristote face a l'enigme de l'euripe constitue une methapore qui illustre parfaitement la double dimenssion du philosophe : philosphe et sophos.