thesis

La theorie platonicienne du plaisir et le probleme du bien. Preparation historique a l'intelligence de l'antiplatonisme

Defense date:

Jan. 1, 1990

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Plato's moral and metaphysical theory of the good is here explained in relation to the theory of pleasure set out as well as concealed in several "dialogues" (mainly phylebus, protagoras, gorgias, and republic ix). In the latter we find these three statements : 1) pleasure is the good ; 2) pleasure is not the good but sometimes a good and sometimes a dab thing ; 3) pleasure itself is an evil impostor. We can find the clue of this enigma in plato's conviction that our human and "mortal" experience of pleasure very often and by nature go against what pleasure "truly" is : a restoration of mortal living beings'health, the plain contrary of pain, and therefore a real good. Plato nonetheless actually contradicts himself when he admits in the virtuous philoqophers'good life the taste of suffering (videte phaedrus 251a-252a, 256e5). But this contradiction is the problem of the good itself, of each moral theory or opinion (hedonism, eudaimonism, utilitarianism) which takes for granted that our life wants nothing more than welfare and "easiness".

Abstract FR:

Le sens et la valeur de ce que platon nommait le bien sont ici analyses en relation avec la doctrine du plaisir devoilee mais aussi voilee par lui en plusieurs "dialogues", (principalement philebe, protagoras, gorgias et la republique ix). Cette doctrine contient trois theses : 1) le plaisir est le bien ; 2) le plaisir n'est pas le bien mais tantot une bonne chose tantot une mauvaise ; 3) le plaisir meme est le premier serviteur du mal. La solution de ce rebus philosophique pourrait etre le sentiment de platon que notre humaine et "mortelle" experience du plaisir tres souvent et par nature corrompt ce qu'il est "en verite" : le retour a la sante des vivants mortels, le pur contraire de la souffrance, et donc un vrai bien. Platon neanmoins se contredit lorsqu'il recoit dans la bonne vie du vertueux philosophe la saveur nocive de la souffrance (voyez phedre 251a-252a, 256e5). Mais cette contradiction est le probleme du bien, de toute theorie et de toute opinion (hedoniste, eudemoniste, "utilitariste") qui suppose au depart que la vie par-dessus tout veut le bien-etre.