L’Algérie : modèles économiques et réformes
Institution:
Paris 8Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The purpose of this thesis is to provide a comprehensive and critical view of the systemic change of the Algerian economy. In this work we have studied three economic models, two neoclassical, the first radical and the second gradual. The third is heterodox, Post-Keynesian. Indeed, the strategies followed by countries in transition are now well-known, which exhorts us also to empirical and theoretical comparisons, in light of these models, between the various approaches taken to identify and subsequently to detect malfunctions or defects that characterize the economic reforms in Algeria. If, in Algeria, the results obtained after the changes are detectable, their confrontation and reconciliation with a theoretical model developed still extremely complex. Indeed, it turns out that for a real economic takeoff, Algeria should review all the basic elements that affect the proper functioning of its institutions and hampering economic development, while the country has all the necessary resources. It is clear that no model among those discussed in the first part, has been followed, not even a combination of these three models, it appears that the rule in Algeria, it is the non- model. Political improvisation, that characterized the economic and political decisions for a quarter century, cannot be sustained. This country will never experience success, if the idea of leap for a real model of transition and development is not implemented in the context of a clear and determined policy.
Abstract FR:
Le but de cette thèse est d’apporter une vision globale et critique sur le changement systémique de l’économie algérienne. Dans ce travail nous avons étudié trois modèles économiques, dont deux néoclassiques, le premier radical et l’autre graduel. Le troisième est hétérodoxe, postkeynésien. En effet, les stratégies suivies par les pays en transition sont, à présent, connues, ce qui nous exhorte, par ailleurs, à effectuer des comparaisons empiriques et théoriques, à la lumières de ces modèles, entre les diverses voies suivies et subséquemment de cerner les failles ou les dysfonctionnements qui caractérisent les réformes économiques en Algérie. Si, en Algérie, les mauvais résultats obtenus après les transformations sont décelables par contre, la confrontation ou le rapprochement avec un modèle théorique élaboré demeure complexe. En effet, il s’avère que pour un vrai décollage de l’économie algérienne, il y a nécessité de revoir tous les éléments de base qui nuisent au bon fonctionnement de ses institutions et qui entravent le développement économique, alors que le pays dispose de tous les moyens fondamentaux. Il ressort qu’aucun modèle, parmi ceux discutés dans la première partie, n’a été suivi, pas même une combinaison de ces trois modèles, il semble que la règle en Algérie, c’est le non-modèle. Les politiques de bricolage et d’improvisation, qui ont caractérisé les décisions économiques et politiques pendant un quart de siècle, ne peuvent se pérenniser. Ce pays ne connaîtra jamais le succès, si l’idée du saut qualitatif en faveur d’un vrai modèle de transition et de développement, n’est pas mise en place dans le cadre d’une politique franche, claire et résolue.