Analyse positive de décisions de politique monétaire dans le cas des systèmes africains
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Public choice analysis shows that monetary policy is a result of bargain between the central bank and the government. Normative theory of monetary policy must be complete by a positive theory in order to take in consideration effective goals of central bankers. This approach take these references to political monetary cycle theories which underline influences of political on the monetary policy choices. Central bank has been established as responsible of monetary policy in industrialised countries with democratic insitutions. It seems that monetary decisions are influenced by either political and economical factors. We examine how this analysis can be applied to african countries. In this former case the central bank is more receptive to political influence, so its autonomy becomes limited. These characteristics result from the financial system constraints and a few level of democracy; but also from a ligh rate of political instability in these countries. As consequence the central bank can sometimes be a puppet or a robot to the treasury of fiscal authority which is synonymous with the government. Our study is going to formalise the behaviour of monetary authorities, regarding the specificities of political market and bureaucratic habits in African countries. We show that inflation choices are connected to bureaucratic goals. Empirical test generally confirm the relative primacy of political or and bureaucratic goals on economics objectives.
Abstract FR:
L'analyse des choix publics montre que la politique monétaire résulte d'un compromis entre la banque centrale et le gouvernement. La théorie traditionnelle (normative), qui se limite à rechercher et à définir les conditions optimales de la politique mise en œuvre, doit être complétée par une théorie positive qui intègre les objectifs effectifs. Cette approche fait référence aux théories du political monetary cycle consacrées à l'influence du politique sur le choix des politiques monétaires. La banque centrale a été essentiellement établi, comme principale responsable de l'application de la politique monétaire, dans les pays développés à environnement démocratique. Il apparait alors que les décisions de cette institution répondent à une logique tant politique qu'économique. On examine dans quelle mesure ce type d'analyse peut être transporté au contexte des pays africains. Ici l'environnement institutionnel de la politique monétaire est tel que la banque centrale est plus réceptive aux injonctions politiques. Ces caractéristiques résultent certes des limites du système financier mais aussi d'un fort degré d'instabilité politique et d'un faible degré de démocratie. Dans ce cadre, idoine aux manipulations de l'outil monétaire à des fins politiques, le gouvernement est tente de recourir abusivement aux services de la banque centrale. L'étude propose une formalisation explicite du comportement des autorités monétaires en tenant compte des spécificités des pays africains tant pour ce qui concerne le marché politique que le comportement de la bureaucratie