thesis

Crise bancaire et contagion en Adie du Sud-Est : Evidences empiriques

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

We study the banking crisis and the potential of contagion, and evaluate the fragility of individual banks in the South-East of Asia. In Chapter 1, we estimate the degree of efficiency of individual banks before crisis of July 1997. The advantage of this approach is whether there is a significant difference in quality between the banks which have failed during the crisis and the others. This is relevant insofar as it allowed us to conclude that bankruptcies may have on their way to healthy banks. Chapter 2 aims at identifying the banks with problems and to recognize the determinants of failure and closing banks. With this study whose objective is to build two models (failure and closing bank), we have highlighted the negative impact of proxies of bank capital adequacy, management quality, profitability and liquidity and the rate of intermediation on the probability of default and closing bank. We have also shown that large banks are more likely to be distressed but less likely to be closed, this finding revealed the presence of policies “too big to fail” in the Asian economies. In chapter 3, we completed our overview of the transmission problem between institutions studying the possible interdependencies between banks. The industry effect is designed to capture intra-industry information spillover between the large and the small-medium banks. This study provides evidence on these relations before and after the Asian financial crises of 1997, we have shown that the effect of contagion within the banking industry is strong with the greatest influence of large banks and small.

Abstract FR:

Nous étudions la crise bancaire et le potentiel de contagion, et évaluons la fragilité individuelle des établissements bancaires des pays du Sud-Est asiatiques. Dans le chapitre 1, nous estimons le degré d'efficience de chaque banque avant la crise de juillet 1997. L'intérêt d'un tel calcul est de savoir s'il existe une différence significative de qualité entre les banques ayant fait preuve de défaut lors de la crise et les autres. Cette question est pertinente dans la mesure où elle nous a permis de conclure que les faillites en chaîne peuvent entraîner sur leur passage des établissement sains. Le chapitre 2, vise à identifier les banques à problèmes et à détecter les déterminants de défaillance et de clôture bancaire. Au terme de cette étude dont l'objectif est de construire deux modèles (de défaillance et de clôture bancaire), nous avons mis en évidence l'impact négatif des proxies de la solvabilité bancaire, la qualité de gestion, de la rentabilité et de la liquidité ainsi que le taux d'intermédiation sur la probabilité de défaillance et de clôture bancaire. Nous avons montré également que les banques de grande taille sont plus susceptibles d'être en difficulté mais moins susceptibles d'être fermées; cette constation a mis en évidence la présence de politique « too big to fail » dans les économies asiatiques. Dans le chapitre 3, nous avons complété notre vision d'ensemble de la transmission de difficultés entre les établissements en étudiant les éventuelles interdépendances qui existent entre les banques. Nos résultats ont indiqué que la transmission en moyenne et en variance sont souvent unidirectionnelles et partant des grandes banques vers les petites. Nous avons montré que l'effet de contagion au sein de l'industrie bancaire dans les pays étudiés est fort avec la plus grande influence des grandes banques sur les petites. ư