Essays on bank credit risk managment with long-term lending
Institution:
Paris, EHESSDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
During the course of a long-maturity loan, a borrower's ability to repay can change quite considerably. At any point in time, this repayment capacity is known by the borrower but if it is costly for the bank to become informed, it may only monitor individual loans infrequently. This thesis presents a static theoretical model in which a profit-maximizing bank chooses its monitoring frequency and a minimum level of profitability at which the loan is allowed to continue. The model is then used to argue that the relaxation in crédit standards and lower crédit spreads observed prior to the financial crisis is better explained by a rise in global savings rather than lax monetary policy. The static model is then extended to include aggregate shocks to explain the evolution of credit terms over the business cycle. This analysis suggests that many features of the credit cycle could be rational. A further extension considers the effects of fixed interest rates on the evolution of credit risk and the cross-sectional distribution of the profitability of firms.
Abstract FR:
Au cours d'un prêt à long terme, la capacité d'un emprunteur à rembourser peut varier considérablement. En tout temps, l'emprunteur connait sa capacité de remboursement, mais s'il est coûteux pour la banque de la connaître, elle ne surveillera les prêts individuels que sporadiquement. Cette thèse propose un modèle théorique statique qui explore comment une banque qui maximise ses bénéfices choisit l'intensité de surveillance et un seuil de rentabilité minimale pour lequel le prêt est maintenu. Le modèle est ensuite utilisé pour montrer que l'assouplissement des conditions d'octroi de crédit et la baisse des spreads observés avant la crise financière ont été causés par une augmentation des dépôts de l'épargne globale plutôt qu'une politique monétaire accommodante. Par la suite, le modèle statique est étendu pour inclure des chocs globaux expliquant l'évolution des normes de crédits au cours du cycle conjoncturel. Cette analyse suggère que plusieurs éléments du cycle du crédit peuvent être considérés comme rationnels. Une dernière extension du modèle examine les effets que des taux d'intérêt fixes exercent sur l'évolution du risque de crédit et de la distribution de la rentabilité des entreprises.