thesis

Quelques paradoxes du non-être chez Aristote

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Comment la notion de l'étant se déplace (dans le sophiste) des objets singuliers à leurs relations? Pourquoi ce déplacement entraine-t-il la solution du paradoxe du non-être selon le discours faux? Dans quel sens Aristote reste-t-il fidèle à cette résolution du paradoxe, et comment cette "fidélité" pourrait-elle permettre d'interpréter un passage central du livret de la métaphysique? Que se passe-t-il quand celui qui veut suivre le programme de recherche des analytiques secondes ii, cherche un objet qui n'existe pas? Peut-il mener à bien sa recherche? Comment chercher un objet qui ne dispose pas de définition? Peut-on se baser sur la signification du terme qui l'aurait dénoté, s'il avait existé? Puisque tous les étants sont générés à partir d'un autre étant, aucun étant ne peut se générer à partir du non-être absolu. Ceci veut-il dire que quelques-uns parmi les aspects de l'objet existaient même avant sa génération? Le chapitre 46 des analytiques premiers i est-il vraiment une défense de l'existence du non-être absolu, ou, est-il plutôt l'établissement d'une convention quant à l'usage de la négation? Aristote a-t-il raison de critiquer, dans les topiques, la définition de l'être par l’étranger dans les sophistes quoi qu'il en soit, quelles raisons l'ont-ils amené à cette critique? Cette thèse consiste en une tentative pour répondre à ces questions.