Economic growth, energy use and climate change : a historical and prospective approach
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Achieving the energy shift requires an evolution of the structural and financial structures to develop, finance, and deploy low-carbon assets. Based on a historical and prospective approach, this PhD thesis develops four essays devoted to an analysis of the viability of the energy shift within the framework of a structural approach. The first chapter focuses on the role of energy in long-term growth focusing on the industrial revolution. We show that, once human capital, technical progress and demography are taken into account, energy appears more as a catalyst than as a root cause of modern economic growth. These results suggest that non-fossil fuel-dependent growth may be possible, but that it may have potentially large transition costs, particularly because of the dependence on technological pathways. The second and third chapters address the trade-off between financial and climate sustainability at the global level. We show that a comprehensive and proactive set of climate policies is needed to achieve a balanced growth path and to control both risks. The last chapter deals with citizens’ attitudes towards renewable energy financing through the case of crowdfunding in France, a relevant instrument to diversify the investor base and raise awareness. We show that the policy framework is essential for the success of such instruments, as investors are mainly guided by their views on the sustainability of the sector, the transparency of investment opportunities and the perception of risks.
Abstract FR:
La transition énergétique nécessite une évolution des structures productives et financières afin de développer, financer et déployer des actifs peu intensifs en carbone. S’appuyant sur une approche historique et prospective, cette thèse propose quatre essais contribuant à l’analyse de la soutenabilité d’une telle transition sous une approche structurelle. Le premier chapitre se concentre sur le rôle de l’énergie dans la croissance à long terme lors de la révolution industrielle. Nous montrons qu’une fois pris en compte le capital humain, le progrès technique et la démographie, l’énergie apparaît davantage comme un catalyseur que comme une cause profonde de la croissance moderne. Ces résultats suggèrent qu’une croissance économique non dépendante des ressources fossiles serait réalisable, mais qu’elle pourrait présenter des coûts de transition importants, notamment en raison de la dépendance au sentier technologique. Les deux chapitres suivants portent sur l’arbitrage entre stabilité financière et soutenabilité climatique au niveau mondial. Nous montrons qu’un paquet de politiques climatiques volontaristes est nécessaire pour atteindre un sentier de croissance équilibré maitrisant ces deux risques. Le dernier chapitre traite de l’attitude des citoyens à travers l’étude du financement participatif des énergies renouvelables en France. Nous montrons que le cadre d’action politique est essentiel pour le succès d’un tel instrument, qui est pertinent pour diversifier et sensibiliser la base d’investisseurs. Ces derniers seraient avant tout guidés par leurs opinions sur la durabilité du secteur, la transparence des opportunités d’investissement et la perception des risques.