thesis

Les esthétiques de la laideur : contribution à une histoire de la subjectivité

Defense date:

Jan. 1, 2005

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This work attempts to explore the evolutionary definition of two concepts: ugliness and subjectivity, in order to release a clear idea of the modern identity by observing the evolution of our images of the ugly. It exposes first the various problems that poses with aesthetics the debate on the contemporary art considered as autonomous and social fact, for then recalling a logic of the philosophical aesthetics which engages, since the Enlightenment and under the influence of Leibniz the specificity of this figure of subjectivity, namely the individuality, which saw under the aegis of a nonbeautiful art the aesthetic relation, for finally questioning this question of the recognition of negative in art through current communications theories. It will appear as well as philosophical aesthetics, in its various expressions, merges with a vast work of renewal of the subject to the individual, work in addition devoted to the recognition of the negative values: as the recognition of negative values such as the ugly one was posed like a requirement with the thought, philosophy answered there by the theoretical construction of a possible of subjectivity, individuality.

Abstract FR:

Ce travail s'attache à explorer la définition évolutive de deux notions : la laideur et la subjectivité, afin de dégager une idée claire de l'identité moderne en observant l'évolution de nos images du laid. Il expose d'abord les diverses problématiques que pose à l'esthétique le débat sur l'art contemporain considéré comme autonome et fait social, pour ensuite retracer une logique de l'esthétique philosophique qui engage, depuis les Lumières et sous l'influence de Leibniz la spécificité de cette figure de la subjectivité, à savoir l'individualité, qui vit sous l'égide d'un art non beau la relation esthétique, pour finalement interroger cette question de la reconnaissance du négatif en art au travers des actuelles théories de la communication. Il apparaîtra ainsi que l'esthétique comme discipline philosophique, dans ses diverses expressions, se confond avec une vaste entreprise de reconduction du sujet à l'individu, entreprise par ailleurs dévouée à la reconnaissance des valeurs négatives : à mesure que la reconnaissance de valeurs négatives telles que le laid s'est posée comme un impératif à la pensée, la philosophie y a répondu par la construction théorique d'un possible de la subjectivité, l'individualité.