thesis

Enjeux et limites des théories contemporaines de l' action : de la praxéologie à la pragmatique

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Paris 8

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The praxiology of T. Kotarbiński means before all to determinate a physical action within a decision-maker system through the only notion of efficiency. Notion which suppose a strict causal structure from the image of an objective and rational world, close to the conception of logical positivism. The pragmatical conception of speech-acts theoreticians doesn’t need, for its part, to resort to determined proceeding rules in order to reach this efficiency, since theses rules are already inherent in language. It simply needs to resort to rationality principle of speakers. So, there is no need in this case to have recourse to solipsist decision to create a situation of obligation, since by judging himself in advance on the name of the others, the speaker takes for himself their judgment. For its part, the pragmatic of K. O. Apel and J. Habermas takes over the monological model of speech-acts theoriticians by an intersubjective model of communication, in order to respond to questions from democracy and law. However, in presupposing subjectively on what the concensus could be based on, this pragmatic does not differ significantly from the theory of speech-acts, not even from the praxiological system.

Abstract FR:

La praxéologie de T. Kotarbiński consiste avant tout à déterminer l’action physique dans un système décisionniste par la seule notion d’efficacité. Notion qui suppose une structure causale stricte à l’image d’un monde rationnel et objectif, proche de la conception du positivisme logique. La conception pragmatique des théoriciens des actes de parole n’a pas besoin, quant à elle, de recourir à des règles de conduites déterminées pour atteindre cette efficacité, puisque ces règles sont déjà inhérentes au langage. Il suffit simplement de recourir au principe de rationalité des locuteurs. Il n’y a donc plus à recourir dans ce cas à une décision solipsiste pour créer une situation d’obligation, puisqu’en se jugeant d’avance au nom des autres, l’énonciateur s’approprie leur jugement. Pour sa part, la pragmatique de K. O. Apel et J. Habermas remplace le modèle monologique des théoriciens des actes de parole par un modèle intersubjectif de communication pour répondre aux questions de la démocratie et du droit. Toutefois, en présupposant subjectivement ce sur quoi il peut y avoir consensus, cette pragmatique ne diffère pas foncièrement de la théorie des actes de parole, ni même du système praxéologique.