thesis

La demande optimale de capitaux propres de la firme bancaire et l'impact des autorités monétaires et bancaires : comparaison des cas américain et français 1920-87

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

L'objectif de cette recherche est d'analyser la fonction du capital bancaire afin d'en expliquer son évolution. La littérature consacrée à cette question présente les insuffisances suivantes : l'analyse du capital bancaire s'inscrit quasi-exclusivement dans le contexte institutionnel américain. Son faible traitement analytique contraste avec le large développement de la théorie de la structure du capital de la firme. En outre, le concept de concurrence lorsqu'il est appliqué à ce secteur ne respecte plus le principe de décentralisation de la production comme mode de régulation. Nous avons ainsi juge opportun d'analyser la décision en capital dans le cadre de la théorie de la liberté bancaire fondée sur la décentralisation de la gestion monétaire. Cette analyse théorique nous a conduit aux conclusions suivantes: 1- il existe une structure financière optimale de la firme bancaire dans un contexte concurrentiel en raison des services de liquidité que celle-ci fournit; 2- le niveau optimal du capital bancaire est déterminé essentiellement par les couts anticipes d'insolvabilité et d'illiquidité, leur expression dépendant étroitement de la forme juridique de l'établissement; 3- cet optimum n'est plus vérifié lorsqu'est introduit le rôle des autorités monétaires et bancaires. Etant donne ces conclusions, nous avons été amené à tester l'hypothèse théorique suivante : existe-t-il une demande optimale de capitaux propres dans un environnement règlementé ? Le test de cette hypothèse s'est effectué à travers la confrontation d'environnements institutionnels différents - en l'occurrence celui de la France et des États-Unis - afin de mesurer leur impact. Les résultats montrent que l'existence d'une demande optimale de capitaux propres ne peut être systématiquement rejetée. Il semblerait par conséquent, que le rôle joué par le contexte institutionnel dans la détermination du niveau optimal de capitaux propres soit plus complexe que celui suppose par les hypothèses de notre modèle théorique.