L'art et l'oubli. Lecture de der ursprung des kunstwerkes de martin heidegger.
Institution:
Paris 12Disciplines:
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Abstract FR:
Le present travail est une lecture de der ursprung des kunstwerkes, texte aussi bien majeur dans la pensee occidentale de l'art, que crucial dans la meditation heideggerienne. Partant du caractere insigne de cette conference, cette lecture prend comme : _ point de depart le texte allemand, qu'elle suit ligne a ligne, en l'entrecroisant avec d'autres textes heideggeriens anterieurs ou contemporains _ cours, conferences, et surtout l'ebauche et la premiere version de l'ursprung des kunstwerkes. _fil directeur la reprise heideggerienne de la formule des cours d'esthetique de hegel : <<sous tous ces rapports, l'art est et reste pour nous, quant a sa destination la plus haute, quelque chose de revolu>>. La question est alors de savoir ce qu'il reste a penser de l'art, quand on part de sa fin prononcee en i site metaphysique. _ question conductrice, celle de l'oubli. Avec la question de l'origine de l'oeuvre d'art, se dessine un oubli non-psychologique, qui soit non pas une defaillance de la memoire, mais le coeur secret de la verite (@), qui dans l'art est mise en oeuvre. Ce don latent qui se donne et se retire, se presente a la memoire et s'oublie, est ici saisi a partir du mot francais<<oublie>>, qui initialement designe une offrande. Tous les rapports a l'art se determinent alors comme des rapports plus ou moins sauvegardants a cette oublie. _ centre de gravite, vers lequel tous les pas, tours, detours, retours de ce chemin de pensee convergent, la theorie heideggerienne du choc (stoss). Sous le nom de traumatologie, il s'agit de saisir en quoi cette pensee du choc constitue lepas decisif par lequel heidegger entend depasser l'esthetique et fonder une pensee inesthetique ou anesthesique de l'art. _ point de mire la question de savoir ce qu'il reste pour nous de l'art une fois sa mort prononcee et constatee. L"art du deuil, art present qui dit le passe remanent de l'art (grec), serait sa derniere survivance. Holderlin en serait la figure exemplaire, sinon unique.